Une vive polémique secoue la toile suite à l’invitation de l’influenceur web ivoirien, Camille Makosso, à animer une conférence sur le thème « Comment réussir après les études » à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, l’une des plus grandes universités du pays, cela, en prélude de la « Nuit des influenceurs ».  Cette controverse découle des déclarations antérieures de l’influenceur web affirmant qu’il n’avait pas beaucoup étudié, ce qui a suscité l’indignation de certains activistes, a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

Oumar Sylla, alias Foniké Mengué, activiste guinéen, a exprimé son mécontentement sur son compte Facebook. Il dénonce ce qu’il qualifie de « culture du complexe d’infériorité » chez ses compatriotes. Sur son compte Facebook, il a écrit : « Je constate avec amertume ces derniers temps dans notre pays, la culture du complexe d’infériorité de nos compatriotes vis à vis des autres pays ; particulièrement des « influenceurs » s’ils le sont vraiment, parce qu’il faut dire les choses telles qu’elles se présentent. »

Oumar Sylla remet en question la légitimité de Makosso à aborder un tel sujet, étant donné ses propres affirmations sur son parcours éducatif. Il exprime son étonnement quant à l’invitation de cette personnalité à une université réputée de Guinée, considérant cela comme une dégradation de l’intellectualisme guinéen.

Rappelons que, plusieurs médias ivoiriens ont relayé les propos de Makosso, tenus il y a quelque temps : « Il a partagé son propre parcours en disant qu’elle n’a pas le BAC », rapporte le site yop.l-frii.com. Lifemag.ci.com, a dans une de ses publications, relayé : « Camille Makosso a stoppé l’école en classe de Seconde. “J’ai fait l’école de la vie”, affirme l’Abobolais, commune populaire d’Abidjan où il a grandi et fait toutes ses “classes”.

Beaucoup d’internautes ont affirmé qu’elles n’ont rien contre Camille Makosso, mais c’est le thème que lui ont confié les organisateurs qui créé la contradiction, car, s’interrogent-elles, comment quelqu’un qui a arrêté ses études avant l’université peut-il animer un thème sur « la réussite après les études »?

Elles souhaiteraient plutôt qu’il aborde, un autre domaine comme l’immobiliser dans lequel il a beaucoup investi, ou autre domaine.

Cette polémique soulève des questions sur les critères de sélection des intervenants pour les événements académiques et met en lumière les tensions entourant la valorisation de l’éducation et de la réussite dans le pays.

Boundèbengouno, pour Laguinee.info