dimanche, novembre 24, 2024
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Liberté refusée à Sékou Jamal: Me Salif Béavogui se prononce !

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Le secrétaire général du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, a comparu devant le Tribunal de Première Instance de Dixinn ce mardi. Il est interpellé pour « provocation directe à un attroupement non armé de nature à porter atteinte à l’honneur et à la dignité des citoyens». Les avocats de Pendessa ont demandé la remise en liberté de leur client mais le juge a renvoyé l’affaire pour le vendredi 23 février 2024.

Selon Me Salifou Beavogui, l’un des avocats du secrétaire général du SPPG, la décision du tribunal ne déçoit pas la défense. Cependant, il indique que la lutte de Sékou Jamal Pendessa, s’inscrit dans le cadre de la liberté d’expression, rapporte un journaliste de Laguinee.info dépêché sur place.

« Nous avons demandé la remise en liberté de monsieur Pendessa, en attendant que le tribunal ne se prononce conformément à l’article 533, s’il a la possibilité de prendre sa décision. Dans le cas contraire, ordonner sa remise en liberté et renvoyer le dossier. Mais le tribunal a estimé qu’il fallait toute suite renvoyer le dossier et le maintenir en détention. La liberté d’expression, syndicale sont des avant-garde pour les libertés publiques. On ne peut les fouler au sol. Pour des prétextes fallacieux qui ne tiennent pas. Donc pour nous, Sékou n’a commis aucune infraction, c’est un  prisonnier d’opinions. Nous exhortons le juge au courage de prendre l’exemple sur ses prédécesseurs, qui à des moments particulièrement difficiles, ont osé dire non»

Il rappelle que dans la charte de la transition, la liberté syndicale et d’expression  y sont soutenues et garanties.

« Lorsqu’on prend l’article 34 et 35 de la charte de la transition, la liberté syndicale, de la presse, d’opinion est consacrée.  Donc appeler les concitoyens à un éveille d’esprit, de conscience pour demander le rétablissement de l’internet ou des médias est une lutte à mon avis qui est noble, qu’on ne peut pas réprimer par l’emprisonnement systématique par les intimidations. Sekou Jamal Pendessa n’est pas le seul dans cette lutte, plusieurs Guinéens se retrouvent aujourd’hui dans cette lutte. Après plusieurs heures de débats, nous avons demandé au président de le libérer en attendant la décision, mais contre toute attente, il a mis le dossier en délibéré pour décision être rendu le vendredi 23», a-t-il laissé entendre.

Les juges ont décidé de ne pas trancher l’affaire sur siège, néanmoins les avocats restent confiants pour la suite des audiences. En attendant le vendredi 23 février 2024, le Secrétaire général du SPPG Sékou Jamal Pendessa, continue de prendre son mal en patience.

 

Baïlo Fatako, pour Laguinee.info

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