samedi, novembre 23, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Inviolabilité de la nouvelle Constitution : Souleymane Souza Konaté démonte les arguments de Dansa Kourouma

À LIRE AUSSI

spot_img

Alors que le pouvoir militaire défend bec et ongles que la nouvelle Constitution en cours d’élaboration, résistera au temps, les acteurs politiques pensent le contraire.

Souleymane Souza Konaté, membre de l’UFDG, dans un point critique a démonté ces arguments :

« La Constitution guinéenne que le CNT est en train de finaliser répond aux attentes exclusives des populations. Elle est inspirée des meilleures pratiques en tirant les leçons de l’histoire politique de la Guinée. Cette Constitution ne peut faire l’objet de falsification et de tripatouillage » Dansa KOUROUMA.

Il faut rappeler au Président du CNT que la Constitution de 2010 assurait correctement la séparation et l’équilibre des Pouvoirs et verrouillait systématiquement la limitation des mandats présidentiels.

Il y était en effet stipulé : » Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ou non « . Plus loin, il est dit que » les dispositions relatives à la durée et au nombre des mandats présidentiels ne peuvent faire l’objet de révision. »

Elle a pourtant été violée et même abrogée par un Président qui avait prêté deux fois serment sur elle en jurant de la respecter et de la faire respecter.

Dire aujourd’hui qu’on peut élaborer une Constitution qui serait à l’abri de toute violation, modification ou abrogation, même par des putschistes, comme le prétendent le CNRD et le CNT, est une illusion.
Si non la Constitution de 2010 serait encore en vigueur en Guinée.

Il est aussi illusoire d’affirmer qu’ils prendront toutes les dispositions dans la rédaction de la nouvelle Constitution pour éviter les erreurs du passé et pour que cette Transition soit la dernière.

La plus grosse erreur du passé est d’avoir donné le pouvoir à quelqu’un qui ne l’avait pas gagné dans les urnes et qui en plus n’avait aucun égard ni pour son serment ni pour la Constitution et les lois de la République qu’il avait juré de respecter et de faire respecter.

Comment prévenir ce genre de trahisons? C’est, entre autres, par la transparence et l’équité des élections pouvant donner une légitimité incontestable au Président de la République et par la compétence, l’intégrité et l’indépendance des juges qui doivent nécessairement répondre à ces trois critères.

Souleymane Souza KONATE, Président de la Commission Communication de l’ANAD et Conseiller chargé de Communication de Cellou Dalein Diallo.

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS