jeudi, septembre 19, 2024
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Burkina Faso : Le Capitaine Traoré, héritier de Sankara obtient un soutien historique du peuple

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Le samedi 17 février 2024 restera gravé dans les annales de l’histoire politique du Burkina Faso. Le chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’est entretenu avec les forces vives des différentes régions du pays à Ouagadougou, suite à un appel lancé par la coordination nationale de la veille citoyenne. Cette rencontre a abordé une multitude de sujets brûlants, mettant en lumière l’engagement et la détermination des Burkinabés pour une transition réussie, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

Selon burkina 24, les coordinations de la veille citoyenne, surnommées « Les Wayiyan », ont joué un rôle central dans cet événement. Postées aux différents ronds-points à travers le pays, elles ont exprimé leur soutien indéfectible au président Ibrahim Traoré et à la transition en cours. Hommes, femmes, enfants, tous se sont rassemblés au palais des sports de Ouaga 2000 pour manifester leur engagement en faveur de la transition et de l’Union économique sahélo-saharienne (AES), arborant fièrement les drapeaux du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

Dans une ambiance enflammée, le Chef de l’État a prononcé un discours inspiré des idéaux du père de la révolution, Thomas Sankara. Il a abordé des sujets cruciaux tels que le retrait de l’AES de la CEDEAO, les défis sécuritaires au Sahel et l’impérialisme. Son discours éloquent a su rallier de nombreux cœurs à la cause de la transition, prêts à la soutenir dans toutes les épreuves.

La même source rapporte que Raouf Pafadnam, fondateur des Jeunes Patriotiques pour la Paix (JPP), a salué le retrait de l’AES de la CEDEAO, affirmant que cette décision était nécessaire pour recentrer les priorités sur la lutte contre le terrorisme. Il a exprimé sa ferme volonté d’accompagner l’initiative de l’Union économique sahélo-saharienne.

De même, Salif Nikiema, Président du conseil national de l’économie informelle, a souligné les opportunités que représente l’union des trois pays membres de l’Union économique. Pour lui, cette collaboration renforcée pourrait transformer les défis en opportunités pour les petits commerçants et contribuer à dynamiser l’économie.

Cette rencontre a également permis aux représentants des 13 régions du Burkina Faso de faire entendre la voix des populations et de présenter leurs doléances. Ces échanges contribueront à améliorer les conditions de vie des citoyens et à renforcer la sécurité dans tout le pays.

La mobilisation des forces vives du Burkina Faso témoigne d’un engagement sans faille envers la transition et d’une volonté collective de construire un avenir meilleur pour tous les Burkinabés.

 Boundèbengouno, pour Laguinee.info

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