La nouvelle de la mort de l’opposant russe Alexeï Navalny a plongé la Russie dans le deuil et suscité des réactions indignées à travers le monde. Navalny, qui purgeait une peine de 19 ans d’emprisonnement pour « extrémisme » dans une colonie pénitentiaire de l’Arctique, est décédé vendredi dernier, laissant derrière lui un héritage d’opposition farouche au régime de Vladimir Poutine, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
Pour de nombreux Russes, Navalny était un symbole d’espoir et de courage. Olga, une résidente de Moscou, exprime son chagrin : « Il était notre espoir. Il nous disait de ne pas avoir peur et d’être forts. Et on essayait d’être forts », rapporte ledevoir.com.
Les réactions internationales à la mort de Navalny ont été vives. De nombreux dirigeants occidentaux ont directement pointé du doigt le Kremlin, accusant le régime de Poutine d’être responsable de cette tragédie. Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a déclaré que la mort de Navalny rappelle « au monde entier à quel point Poutine est un monstre ». De son côté, le président américain, Joe Biden, a averti que « Poutine est responsable de la mort de Navalny ».
Selon notre source, le politologue russe Vera Grantseva, professeure à Sciences Po Paris, affirme que même si la cause exacte de la mort de Navalny n’est pas encore connue, le Kremlin est indiscutablement responsable de cette tragédie. Elle souligne que le régime Poutine a consciemment emprisonné Navalny, un opposant politique, simplement parce qu’il s’opposait au pouvoir en place.
Alexeï Navalny avait déjà survécu à une tentative d’assassinat en 2020, lorsqu’il avait été empoisonné par l’agent neurotoxique Novitchok. Après une convalescence en Allemagne, il était retourné en Russie pour être arrêté et envoyé dans un camp de travail.
La mort de Navalny marque la fin d’une figure emblématique de l’opposition russe et soulève de graves questions sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme en Russie. Les prochaines semaines seront cruciales pour l’avenir politique du pays et pour la lutte pour la liberté d’expression et la démocratie.
Boundèbengouno, pour Laguinee.info
