La sous-préfecture de Wonkifong, relevant de la préfecture de Coyah et située à seulement 7 km du chef-lieu, est confrontée à une crise majeure : le manque cruel d’infrastructures essentielles. Avec ses 15 districts et 63 secteurs, cette région abrite une population estimée à 46 000 habitants, mais peine à offrir les services de base à ses résidents, rapporte Laguinee.info à travers une de ses journalistes.
Un constat fait par notre rédaction a révélé l’ampleur des défis auxquels fait face Wonkifong. En premier lieu, la route principale qui relie la sous-préfecture au reste du pays demeure non bitumée, parsemée de cailloux, de nids-de-poule et de petits caniveaux, la rendant pratiquement impraticable, surtout pendant la saison des pluies.
Malgré la présence de six marchés, dont seulement trois fonctionnent correctement, ainsi que deux collèges et un lycée, l’accès à l’éducation reste problématique. Les élèves sont contraints de faire des rotations, certains étudiant le matin tandis que d’autres prennent le relais le soir. De plus, la maison de jeunes est dans un état de délabrement avancé, et les installations sportives sont pratiquement inexistantes, à l’exception de quelques petits espaces aménagés par les jeunes eux-mêmes.
Les infrastructures administratives ne sont pas en reste, avec des bureaux qui nécessitent un renouvellement complet ou une reconstruction totale. Cette réalité contraste vivement avec la situation à seulement 57 km de la capitale, Conakry, où l’on pourrait s’attendre à un meilleur niveau de développement.
Malgré les efforts déployés par les autorités locales pour améliorer la situation, Wonkifong demeure parmi les communes rurales les moins pourvues en infrastructures. La question qui se pose désormais est de savoir si des mesures urgentes seront prises par les autorités pour répondre aux besoins pressants de cette communauté de plus de 46 000 habitants.
De Coyah, Mariama Dalanda Bah, pour Laguinee.info