Dans une déclaration poignante faite à la Maison de la Presse de Conakry consultée par Laguinee.info, la Presse Solidaire de Guinée a exprimé son soutien sans faille au Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), Sékou Jamal Pendessa, actuellement détenu à la Maison centrale de Conakry. Cette incarcération fait suite à la manifestation du 18 janvier 2024 dénonçant la »chasse aux sorcières » orchestrée par les autorités de la transition à l’encontre des médias.
Dans une déclaration sans équivoque, la Presse Solidaire a dénoncé les actes qu’elle qualifie de « liberticides » perpétrés par la junte au pouvoir. « La liberté de la presse n’est pas négociable », a-t-elle martelé, mettant en garde contre toute tentative de compromission de cette liberté fondamentale.
L’association de presse a souligné l’importance de la solidarité et de la prise de conscience collective face à la menace qui pèse sur les journalistes guinéens. Elle a pointé du doigt l’inaction passée de la presse face aux atteintes à la liberté d’expression, appelant les journalistes à « se départir des considérations subjectives » et à défendre sans réserve la liberté d’expression et de presse dans le pays.
« Nous devons barrer la route aux prédateurs de la liberté de la presse », a insisté la Presse Solidaire, affirmant que toute tentative de négociation avec les autorités compromettrait cette liberté durement acquise. Elle a également souligné la nécessité de s’opposer fermement à la « mise à mort de la liberté de la presse en Guinée », mettant en garde contre le risque d’être considéré comme complice par l’histoire pour ceux qui resteraient passifs.
Cette association de presse appelle à la solidarité, conscience collective, et défense intransigeante de la liberté de la presse. La situation actuelle, dit-elle, marquée par l’incarcération de Sékou Jamal Pendèssa, est perçue comme un signal d’alarme, appelant à une mobilisation sans précédent pour sauvegarder les acquis démocratiques.
Damba Morlaye, pour Laguinee.info