L’humanité célèbre ce lundi, 8 mars 2021, la journée internationale des droits des femmes. Cette commémoration permet de mettre en avant la lutte pour les droits de la gente féminine partout à travers le monde. Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG a mis l’occasion à profit pour inviter les décideurs à avoir plus de regard à l’endroit de cette couche sociale. Il l’a dit à travers une déclaration dont Laguinee.info détient copie.
Laguinee.info vous propose ci-dessous cette déclaration du président de l’UFDG, Elhadj Cellou Dalein Diallo.
La journée du 8 mars célèbre les femmes dans le monde. Je voudrais saisir cette occasion pour rendre un chaleureux hommage aux femmes de Guinée avec une pensée aux martyres de notre lutte pour la démocratie dans notre pays.
Je tiens aussi à saluer leurs efforts pour soutenir leurs familles face aux difficultés auxquelles la plupart des ménages sont confrontés, plus particulièrement pendant cette période de double crise sanitaire liée au Covid-19 et à Ébola.
L’indice de développement humain (IDH) de notre pays est l’un des plus faibles au monde puisque la Guinée occupe le 178ème rang sur les 189 pays et territoires classés en 2019. Dans l’indice de développement de genre (IDG), qui mesure le niveau d’égalité femmes et hommes et qui fait partie des éléments constitutifs de l’IDH, notre pays est aussi classé parmi les derniers au monde.
C’est pourquoi, loin des simples effets d’annonce ou de la politique folklore, il faut redoubler d’efforts pour inscrire l’égalité des genres dans les faits, à tous les niveaux et dans tous les domaines, en mettant en œuvre des politiques efficaces de promotion des femmes et d’élimination de toutes les formes de discriminations
à leur endroit.
Dans ce cadre, il est important de favoriser la participation pleine et entière des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique et leur assurer une représentativité équitable dans les domaines politique, administratif, économique et social.
En outre, il est indispensable de veiller à l’autonomisation des femmes, à l’égalité salariale et à l’élimination de toutes les violences, y compris les violences domestiques, les viols et les féminicides.
Je suis intimement convaincu que l’égalité des genres favorisera l’avènement d’une société guinéenne plus apaisée, plus dynamique et plus prospère.
La journée du 8 mars est une date symbolique. Nous devons nous rappeler chaque jour de l’année les défis et les opportunités qu’elle évoque pour armer notre détermination à faire progresser la condition des femmes dans notre pays.
Vive les femmes de Guinée et du monde