jeudi, septembre 19, 2024
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Manifestation du SPPG : 7 Journalistes arrêtés par les gendarmes

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Dans une manifestation pacifique baptisée « Déferlement humain » organisée ce jeudi 18 janvier 2024 à Conakry par le Syndicat des Professionnels de Presse de Guinée (SPPG), les forces de l’ordre ont réprimé violemment le rassemblement, suivant des arrestations de sept journalistes, rapporte un journaliste de Laguinee.info dépêché sur place.

Le secrétaire général du SPPG, Sékou Djamal Pendessa, a exprimé son indignation face à cette répression brutale, qualifiant l’incident d’acte de barbarie et de violation du temple sacré de la presse guinéenne. « Nous regrettons vraiment ce comportement des hommes en tenues, mais nous ne sommes quand même pas sûrs de cette barbarie. C’était inimaginable qu’ils pouvaient aller jusqu’à violer le temple sacré de la presse guinéenne », a déclaré Pendessa.

Le leader syndical a décrit l’incident, soulignant l’invasion des locaux du SPPG par les éléments de la gendarmerie accompagnés de bérets rouges. « Nous dénombrons malheureusement sept journalistes mis aux arrêts pendant qu’ils étaient sur le point de rejoindre chacun son domicile. »

Sékou Jamal Pendessa, Secrétaire général du SPPG
Sékou Jamal Pendessa, Secrétaire général du SPPG

Pendessa a également révélé les circonstances entourant la libération des journalistes après une intervention du chargé de communication. « Après qu’on a constaté qu’il était impossible de sortir avec le dispositif, alors le chargé de communication a décidé de libérer les journalistes après une interview que je devais tenir. »

L’assaut des forces de l’ordre a laissé le siège du SPPG assiégé, avec toutes les voies d’accès bloquées par des pick-ups. Pendessa a souligné les difficultés auxquelles ils font face à l’intérieur du bâtiment. « Même s’alimenter devient impossible pour nous. Malheureusement, c’est la situation que nous traversons. J’estime que cela est loin d’être la solution. Libérez les médias, les réseaux sociaux, c’est tout ce que nous demandons, et à ternir l’image du pays en intimidant les gens. »

Damba Morlaye, pour Laguinee.info

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