Dans la sous-préfecture enclavée de Pilimini, située dans l’une des préfectures les plus reculées de la Guinée, la jeunesse locale se mobilise pour améliorer les conditions de vie malgré l’absence quasi totale de soutien de l’État, rapporte le correspondant régional de Laguinee.info. Les jeunes leaders concentrent leurs efforts sur des initiatives visant à renforcer la survie et le progrès de leur communauté, confrontée à un manque criard d’infrastructures et de sécurité.
Kadialiou Bah, Directeur sous-préfectoral de la jeunesse, souligne : « La jeunesse est là et elle s’active pour le développement de Pilimini. Des activités de reboisement, des réparations routières et des événements sociaux comme des tournois de football sont organisés pour dynamiser la région. »
Cependant, cette détermination est entravée par le manque d’opportunités économiques dans les villages. Bah exprime le défi que rencontrent les jeunes : « Rester ici sans source de revenus n’est pas facile. Les emplois sont rares, et parfois, seule la participation à des campagnes de vaccination offre une opportunité de gagner un peu d’argent. »
Le DSPJ de Pilimini lance un appel pressant aux autorités pour un soutien plus important : « Nous demandons aux autorités de nous aider dans les villages, car la jeunesse est oubliée. Nous avons besoin d’assistance pour remplir nos missions, mais même une simple moto fait défaut pour se rendre dans les différents districts. »
Selon notre source, le progrès économique de Pilimini et de plusieurs autres sous-préfectures de la région de Labé est bloqué en raison du manque de financement et de ressources administratives.
Depuis Labé, Mamadou Saliou Diallo pour Laguinee.info