lundi, novembre 25, 2024
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Fêtes de fin d’année à Kindia : Vendeurs et clients expriment leurs préoccupations

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En moins de deux semaines des célébrations de fin d’année, le grand marché de Kindia, fait face à une baisse significative de la clientèle, suscitant des préoccupations parmi les vendeurs, particulièrement ceux spécialisés dans la vente d’habits et de chaussures, a rapporté le correspondant régional de Laguinee.info basé dans la ville des agrumes.

Mamadou Bah, commerçant au grand marché de Kindia
Mamadou Bah, commerçant au grand marché de Kindia

Les vendeurs, confrontés à une rareté de clients, ont exprimé leur inquiétude quant à la diminution du nombre de visiteurs, pointant du doigt l’augmentation des prix des produits et la difficulté d’écouler leurs marchandises.  Mamadou Bah, vendeur d’habits, a souligné : « Actuellement les clients viennent rarement, surtout en cette période. Il y a un temps où nous ne voyions même pas de clients. Mais récemment, quelques-uns viennent progressivement, à raison de 3 à 5 clients par jour. Parfois, les clients se contentent de demander les prix sans effectuer d’achat, ce qui affecte notre chiffre d’affaires », se plaint-il.

Boubacar Barry, commerçant au grand marché de Kindia
Boubacar Barry, commerçant au grand marché de Kindia

De même, Barry Boubacar, vendeur de chaussures et d’habits, a partagé ses préoccupations : « À l’heure actuelle, la clientèle se fait rare. Parfois, nous accueillons 5 à 6 clients par jour, mais il y a des moments où aucun client ne se présente. Malgré les accusations selon lesquelles nous augmentons les prix avant les fêtes, nos prix demeurent stables. Les clients expriment leur frustration face à cette situation, aggravée par la proximité des festivités’’, reconnaît-il.

Ibrahima Camara, client venu faire des achats
Ibrahima Camara, client venu faire des achats

Cette baisse de fréquentation affecte également les acheteurs, comme l’a expliqué Ibrahim Camara, un client : « La période de fête approchant, j’ai voulu acheter une paire de chaussures Air Force, mais le prix affiché était de 250 000gnf, alors j’ai négocié pour l’acquérir à 150 000gnf. Cependant, la contrainte financière m’a empêché d’acheter également un habit à 80 000gnf. »

La plupart des vendeurs d’habits et de chaussures ont unanimement exprimé leur inquiétude quant à cette tendance en mois de deux semaines des célébrations de fin d’année.

Cette situation soulève des préoccupations quant à la santé économique du marché de Kindia à l’approche des festivités. Les vendeurs sont confrontés à une baisse de la demande malgré des prix inchangés, tandis que les clients ressentent les pressions financières de la période festive.

Depuis Kindia, Joël Francis Kolié 33.10

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