jeudi, septembre 19, 2024
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Le CNRD, maître dans l’art de bâillonner la liberté d’expression

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Le Comité national pour le Rassemblement et le Développement (CNRD), armé de promesses enjôleuses lors de son arrivée au pouvoir, nous a offert un show spectaculaire où la déception rivalise avec l’incompétence.

Après avoir renversé un dirigeant qui s’était accroché au pouvoir tel un koala à son arbre, le CNRD a ouvert une boîte de Pandore, débordant d’espoir pour un avenir meilleur. Hélas, la réalité s’est révélée plus sinistre que les meilleures prédictions pessimistes.

La grande comédie du respect des promesses est devenue la farce de la répression brutale. Les citoyens osant demander leurs droits sont accueillis par des balles et des matraques au lieu de réponses concrètes. Est-ce ainsi que la sécurité nationale est assurée ? Dans un théâtre où le sang des innocents coule à flots, cette pièce prend une tournure effroyable.

Mais attendez, ce n’est pas tout ! L’acte suivant est une comédie grotesque mettant en scène une cabale contre les médias indépendants. L’autorité de la Transition, fidèle à sa tradition de mauvaise communication, a d’abord joué au caprice des fréquences brouillées, transformant nos radios en bruits de fonds discordants.

Puis vint le tour de Canal+ : sous les ordres de la Haute Autorité de la Communication, il a été sommé de retirer plusieurs chaînes de télévision et de radio, invoquant des « impératifs de sécurité nationale ». La farce se poursuit lorsque ces médias ont migré vers Startimes, mais l’histoire se répète, tel un mauvais vaudeville : la même directive a été donnée pour les évincer.

Ah, comme c’est ironique ! Le CNRD, qui autrefois célébrait la presse comme son alliée la plus fidèle, se retourne maintenant contre elle. Ils tentent d’étrangler le quatrième pouvoir, montrant ainsi leur véritable visage : celui d’une autocratie déguisée en promesse de progrès.

Pendant ce temps, le chronogramme pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel ressemble de plus en plus à un script oublié dans les coulisses. La pièce intitulée « Dix points pour retrouver la démocratie » est restée lettre morte, reléguée au rang des vieux parchemins poussiéreux.

Nous sommes donc les spectateurs, impuissants mais conscients, de ce spectacle tragique. Le CNRD, en s’attaquant à la liberté d’expression, démontre sa peur panique de la vérité. Mais n’oubliez jamais, dans l’histoire du théâtre politique, les dictateurs finissent toujours par jouer devant des salles vides, abandonnés par ceux qui ont finalement vu à travers leurs artifices.

Espérons que cette comédie cruelle ne reste qu’une parenthèse dans notre quête pour une nation libre, éclairée et démocratique. En attendant, restons vigilants, prêts à applaudir lorsque la véritable liberté d’expression reprendra sa place sur cette scène qu’est notre société.

À bon entendeur, salut !

Laguinee.info 

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