La classe politique guinéenne est fermement engagée à mettre pression sur les autorités de la transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Dans cette bataille, au sein d’une coalition en vue entre le parti de l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté et celui de l’opposant au défunt régime Cellou Dalein Diallo, des contradictions naissent. Certains comme Kouyaté souhaite que la question liée aux manifestations de rue soient écartées.
L’autre point de revendication est la tenue du dialogue politique hors des frontières de la Guinée. Pour lui, cela ne s’est pas fait par le passé et que cela ne se fera pas, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.
En réponse, Dr Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG a laissé entendre chez notre confrère d’Espace FM : « Notre argument, c’est essayer de voir comment la classe politique peut parler d’une seule voix pour le retour à l’ordre constitutionnel parce qu’il ne faut pas oublier, l’engagement qui a été pris par le CNRD avec la CEDEAO, c’était 2024 », entame-t-il.
Pour lui, ce n’est pas le moment de poser des conditions avant d’aller à une rencontre. « Vous ne pouvez pas prendre une position sans se rencontrer. C’est au cours de la discussion qu’on regardera comment il faut faire », insiste-t-il .
Il a poursuivi en rappelant les promesses faites par le président de la transition après la prise du pouvoir le 5 septembre 2021 et le but de principal leur combat. « Ce qu’on sait, ce qui est fondamental, c’est que le Colonel Doumbouya a pris l’engagement que ni lui, ni les membres du CNRD, les membres du CNT ni les membres du gouvernement ne seront candidats. Précisément, il a dit qu’il va rendre le pouvoir à un civil pour que notre pays soit véritablement un pays démocratique, jusqu’à preuve de contraire, il faut pas douter de ça»,dit-il.
Laguinee.info