Chaque jeudi, les citoyens de la préfecture de Macenta viennent au grand centre de négoce pour écouter leurs marchandises. Pendant ce jour spécial, le marché est rempli de monde. Ce qui oblige certaines femmes étalagistes à s’installer aux abords des routes et des dépotoirs d’ordures qui est source de maladies, a constaté le correspondant de Laguinee.info basé dans la région.
Interrogées, ces mères de famille interpellent les autorités de la place.
« Nous-même, nous voyons qu’il n’est pas bon de s’asseoir à côté de ce dépotoir, mais qu’allons-nous faire ? C’est malgré nous qu’on est assis ici. Si toutefois on ne vient pas ici, comment pouvons-nous nourrir nos familles ? Tout de suite vous partez à l’intérieur du marché vous ne trouverez pas de place pour s’asseoir encore moins étaler vos marchandises. Le marché est devenu très petit. Là où on avait l’habitude de s’asseoir, lors des travaux de bitumage des voiries urbaines, une bonne partie du marché a été occupée. Et en plus le monde est devenu plus nombreux que le marché. C’est ce qui nous a amené ici à côté de ce dépotoir. Nous demandons aux autorités préfectorales et communales de nous aider à trouver un lieu large et propre que celui-là. Les déchets dégagent des odeurs nauséabondes et c’est une source de maladies », déplore Agness Goépogui.
Matènè Camara commerçante déplore le manque de place à l’intérieur du marché.
« Le marché est très petit maintenant pour les populations de Macenta. Les jours de marché c’est-à-dire les jeudis, le manque de place est énorme. C’est d’ailleurs ce qui nous obligeait à s’asseoir au bord de la route. Là-bas, ils nous ont chassé. Comment faire pour joindre les deux bouts ? Si on n’a pas où s’installer pour vendre nos articles, ça devient très compliqué mais aussi pour nos différentes familles. Il y a des enfants qui doivent étudier. Où pouvons-nous avoir les frais de scolarité, les fournitures scolaires, si on ne revend pas ? c’est pourquoi nous demandons au maire de la commune urbaine de Macenta de trouver une autre place au lieu de rester toujours à côté de ces ordures pour attraper des maladies », sollicite cette femme commerçante.
Il reste à savoir si le cri de cœur de ces femmes étalagistes sera pris en compte par les autorités locales de Macenta.
Foromo Béavogui pour Laguinee.info