samedi, novembre 23, 2024
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Arrestation des journalistes : leur procès attendu la semaine prochaine (avocat)

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La marche pacifique du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) ce lundi 16 octobre 2023, dans la Commune de Kaloum, a été émaillée de violences. Plusieurs journalistes ont été interpellés par les forces de sécurité avant d’être déférés devant le tribunal de première instance de Kaloum, a constaté une journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG

Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG, explique le cas des différents journalistes mis aux arrêts. « Parmi les journalistes arrêtés, il y avait des journalistes qui sont venus pour la couverture. Seulement 3 étaient organisateurs, d’ailleurs signataires de la lettre. Parce que la loi dit que c’est trois (3) personnes qui signent et tous les autres étaient venus couvrir. C’est pourquoi, je pense qu’il n’y a pas de soucis à se faire, même si l’affaire était jugée aujourd’hui, leurs cas étaient déjà connus. Ils étaient en train d’exercer leur travail et même pour nous les organisateurs, il n’y a pas de soucis à se faire. Quand vous voyez comment ces agents étaient en train d’attaquer les gens, ils ne faisaient même pas la différence entre filles et garçons. Ils jetaient des gaz lacrymogènes sans calculer », déplore-t-il.

Après avoir été déférés devant le TPI de Kaloum, les treize (13) journalistes interpellés, ont été reprochés de participation délictueuse à un attroupement interdit sur la voie publique.

Me Salifou Béavogui, avocat au barreau de Guinée

« Devant monsieur le procureur, nous avons passé plusieurs heures. Et par la suite, ils seront poursuivis pour cette infraction. Le dossier a été pris en flagrant délit mais sans mandat. Donc, ils ont élu domicile au cabinet du pool d’avocats représenté par Me Salifou Béavogui que je suis. La semaine prochaine, le procès aura lieu et la date sera connue et nous serons là à l’audience. Nous pensons vraiment qu’il y a eu plus de peur que de mal », a déclaré l’avocat Me Salifou Béavogui.

Il faut rappeler que ces arrestations ont eu lieu en marge de la manifestation contre la restriction du site guineematin.com.

La rédaction de Laguinee.info 

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