samedi, novembre 23, 2024
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Arrêt de libération de Kassory et Cie par la cour de justice de la CEDEAO : leurs avocats font une invite à l’Etat Guinéen

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La Cour de Justice de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a ordonné la libération des trois anciens dignitaires du régime d’Alpha Condé, détenus en prison il y a plus d’un an. L’arrêt a été rendu ce lundi 16 octobre 2023, à Abuja.

Suite à cet arrêt, les avocats de Dr Ibrahima Kassory Fofana, Dr Mohamed Diané, Oyé Guilavogui et compagnie, ont animé une conférence dans un complexe hôtelier de la place, pour commenter cette affaire, a constaté une journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Me Sidiki Bérété, l’un des avocats de Kassory et Cie s’est réjoui du triomphe du droit. « Aujourd’hui, c’est le droit qui a triomphé. Nous invitons l’Etat guinéen à éviter d’être condamné pour de procédures arbitraires. Ce n’est pas bon pour l’image du pays et que l’Etat accepte de respecter les règles élémentaires », a laissé entendre cet avocat.

Poursuivant, il souligne de ne pas confondre la transition à l’état d’urgence et à l’état de siège, « parce qu’on croit que comme on est dans une transition, que les lois doivent être bafouées. Alors pourquoi ils ont rédigé leur charte ? C’est en temps de guerre et quand il y a l’état d’urgence et l’état de siège, qu’on peut écorcher à quelque fois la loi. J’estime qu’à partir de l’arrêt rendu de surpranational, que nos juges vont accepter désormais l’hiérarchie des normes en respectant d’abord le peuple de Guinée parce qu’on adhére à la cour communautaire, de les libérer immédiatement », dit-il.

Par ailleurs, il précise qu’au delà de libération immédiate de Kassory et Cie, l’Etat a été condamné à leur payer 10.000 dollars chacun.

« Vous poursuivez des gens pour détournement et on vous dit de le payer. Cela veut dire que le dossier est vide. Au contraire, on tend la main à l’Etat guinéen de nous payer immédiatement, parce que quand on veut humilier les autres et quand on ne respecte pas la dignité des citoyens, ils ont le droit de tendre la main. Heureusement, on a été entendu. En ce qui concerne la suite du programme, la balle est au camp de monsieur le procureur », a conclu Maître Sidiki Bérété.

 

Sirani Diabaté pour Laguinee.info

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