La musique pastorale fait partie de la culture de la communauté peulh du Foutah Djalon. Elle est pratiquée pour des raisons à la fois ludiques et divertissantes. Si certaines personnes passent par l’apprentissage pour pratiquer cet art, d’autres le pratique par le lien du sang.
Kouyaté Fatako, est un artiste issu d’une famille musicienne. Au micro du correspondant régional de Laguinee.info, il parle de cet héritage familial.
« Nous, nous ne connaissons que de la musique dans la famille, commençant par mon père à mon frère Sekouba Fatako et moi-même jusqu’à nos enfants, les Habibou, les Fodé, les Sory Fatako, pratiquent la musique. Tout ce que j’ai, je l’ai eu dans la musique puisque la construction de ma maison, c’est dans ça et mon père est parti à la Mecque à travers ses prestations musicales », dit-il.
Plus loin cet artiste de la musique pastorale souligne que la nouvelle génération fait de la musique sans la connaître, « ce qui fait qu’il n’y a pas de sérieux maintenant dedans et elle a même tendance à l’abandonner au profil d’une culture étrangère incomplète. Mais tout de même, il y a de ces jeunes artistes guinéens très talentueux et sérieux. La musique pastorale communément appelée Pôdda, c’est du mamaya, les instruments utilisés sont nombreux, c’est la guitare, le piano, le tam-tam, la batterie et tant d’autres. Ce genre musical est pratiqué dans le Foutah Djalon depuis très longtemps », a expliqué Kouyaté Fatako.
Depuis Labé, Mamadou Saliou Diallo pour Laguinee.info