samedi, novembre 23, 2024
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Labé : Ehadj Ibrahima Sampiring rappelle la date historique du 28 septembre 1958

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28 septembre 1958, 28 septembre 2023 cela fait 65 ans depuis que le peuple de Guinée a dit NON à la France coloniale. Une décision du premier président de la République Ahamed Sékou Touré et ses camarades, qui a conduit le pays à son accession à l’indépendance.

Interrogé par le correspondant régional de Laguinee.info basé à Labé, Elhadj Ibrahima Sampiring Diallo qui a vécu l’époque des indépendances, parle de la date historique du 28 septembre.

« Le 28 septembre 1958, est une date historique dans la mesure où à l’occasion du référendum du 28 septembre, la Guinée a rejeté systématiquement la domination étrangère et optée pour l’indépendance nationale. Au moins 90% des votants ont voté non, ce qui nous a permis de changer le nom de Guinée Française en République de Guinée et d’être reçu aux Nations unies en tant que 82ème membre. Depuis lors, on s’est battu malgré l’adversité et les faibles moyens à développer le pays. Les autorités sous l’égide du président Ahmed Sekou Touré, se sont battus pour que la Guinée soit une nation souveraine et qui se construit obstinément sur les ruines de féodalité coloniale. On a construit des usines, on a eu notre drapeau, notre hymne, notre devise puisqu’avant l’indépendance, la devise était « liberté égalité fraternité » », a-t-il fait savoir.

Poursuivant, cet intellectuel a rappelé la bravoure de Sékou Touré le jour du 28 septembre devant De Gaule et les réalisations du premier régime. « On se souvient encore ce que le président Ahmed Sékou Touré, dans l’allocution de bienvenu qu’il a prononcé à l’occasion de la visite du Général De Gaule. Il dit chez nous, nous avons un indispensable besoin, c’est lui de notre dignité or, il n’y a pas de dignité sans liberté, et c’est pourquoi nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’à l’opulence dans l’esclavage. On ne peut pas énumérer toutes les réalisations de la première république ou alors on ne peut pas citer tous les méfaits qu’elle a engendrée, c’est pourquoi on a un sentiment mitigé. Quand on voit les usines construites, le plan social, le plan économique on va constater qu’il y eu des efforts mais aussi quand on regarde tous ces complots organisés et qui ont fait des milliers de victimes, puisqu’on estime que cent mille citoyens ont péri avec le régime de Sekou Touré », se souvient Ibrahima Sampiring Diallo.

Il faut noter que le premier Président Ahmed Sekou Touré, est vu à la fois tyran et héros par l’opinion nationale guinéenne.

Depuis Labé Mamadou Saliou Diallo pour Laguinee.info

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