Le procès du massacre du 28 septembre 2009 s’est ouvert il y a un an jour pour jour. Alors que les audiences doivent reprendre le 3 octobre, l’opinion s’interroge encore qu’elle suite donner à ce procès pour rendre enfin justice aux victimes, 14 ans après le massacre.
Ce jeudi 28 septembre 2023, à quelques jours de la reprise de ce procès, la FIDH, l’OGDH et l’AVIPA ont animé une conférence de presse à la maison de la presse sise à la Minière. Au cours de cette conférence, les organisateurs ont partagé leurs observations sur la première année du procès qui vient de s’écouler, a constaté un reporter de Laguinee.info dépêché sur place.
Ces organisations disent poursuivre résolument leur lutte afin d’obtenir justice pour les victimes. « Les acteur et actrices judiciaires et la société civile guinéenne contribuent à l’une des plus Grandes expériences judiciaires en Afrique à travers ce procès. Les juges travaillent à établir les responsabilités pour des actes qui ont traumatisé ce pays », a déclaré Maître Drissa de la FIDH.
De son côté, le Secrétaire général de la FIDH souligne que, « c’est un signal fort qui indique que nul n’est au-dessus des lois, du respect des droits et de la dignité humaine », soutient Traoré.
Pour la présidente de l’AVIPA, « la justice guinéenne agit pour la dignité de tout un peuple, qui a refusé la violence et I’iniquité du régime de Dadis Camara, aujourd’hui sur le banc des accusés », déclaré Asmaou Diallo, présidente de l’AVIPA.
Le vice-président de l’OGDH et coordinateur du collectif des avocats des victimes, salue les efforts fournis par les avocats de la partie civile. « Depuis le début du procès, nos avocats ont fourni des efforts considérables pour la manifestation de la vérité et de la justice pour les victimes. A travers leurs questionnements et la production de divers éléments de preuve, ils continueront dans la même dynamique pour éclairer la conviction des juges », a fait savoir Maître Alpha Amadou DS Bah.
Barry Diop pour Laguinee.info