samedi, septembre 21, 2024
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Siguiri : une femme de joie trouve la mort après une tentative d’avortement

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Le corps d’une femme a été découvert dans une chambre transformée en pharmacie dans la sous-préfecture de Doko, relevant de la préfecture de Siguiri. La victime, Seny Ninihara était une femme de joie, qui se servait de son corps pour avoir de l’argent dans un motel de la place.

Elle aurait trouvé la mort après avoir tenté d’avorter une grossesse, qu’elle aurait contracté dans son activité de travailleuse de nuit dans un motel de la ville de Siguiri, a appris Laguinée.info à travers son correspondant basé dans la région.

Selon les informations recueilli sur place, la victime, Seny Ninihara est originaire de la préfecture de Lola, où elle était mariée à un homme avec qui elle avait déjà fait cinq enfants. Elle résidait dans un motel où elle pratiquait ses activités afin de satisfaire ses besoins. Son corps a été retrouvé dans la chambre de son patron, grâce à la vigilance du propriétaire de la maison, qui a finalement alerté les autorités et les agents de sécurité.

Siguiri : une femme de joie trouve la mort après une tentative d’avortement

Djanko Danssoko membre de la croix rouge de Doko, revient sur les faits : « Hier mardi une dame a perdu la vie par suite d’un avortement causé par une automédication, la victime s’appelle Seny Ninihara, elle est âgée de 25 ans. Elle est mariée et mère de 5 enfant, elle a quitté Lola pour venir chercher de l’argent après son mariage. Elle résidait dans un motel de la place où elle parvenait à se faire de l’argent. Dans cette activité de travailleuse de nuit, elle a fini par prendre une grosse. Mais pour éviter que son mari ne soit au courant de cette grossesse, elle a essayé d’avorter à l’aide des pilules. C’est après ça que son patron l’a amené chez lui, c’est là-bas qu’on l’a trouvé morte à l’intérieur de la chambre », a-t-il expliqué.

Siguiri : une femme de joie trouve la mort après une tentative d’avortement

Des enquêtes ont été ouvertes par les autorités pour faire la lumière sur cette mort tragique.

Bafodé Mafering Camara, pour Laguinee.info

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