dimanche, novembre 24, 2024
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Rentrée des classes à Coyah : les vendeuses de fournitures scolaires se plaignent de la rareté des clients

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A quelques jours de l’ouverture des classes prévue le 3 octobre prochain, les vendeuses de fournitures scolaires se plaignent de la rareté des clients. Au marché de Coyah, ces femmes ont du mal à écouler leurs marchandises et les parents d’élèves s’alarment de la cherté des prix, a constaté à Laguinee.info à travers une de ses journalistes.

Madame camara, vendeuse de fournitures scolaires à Coyah

Madame camara, vendeuse de fournitures scolaires indique qu’elle gagne à compte goûte des clients. « Je ne dis pas que nous ne gagnons pas des clients, mais c’est seulement très peu. Parce qu’à l’heure là, il n n’y a pas d’argent. Tout le monde pleure. Si tu demandes aux clients de payer les tenues, ils te disent qu’ils préfèrent utiliser les anciennes tenues pour leurs enfants. Ils disent que, ce qui les préoccupent pour le moment, c’est la scolarité de leurs enfants. Pour le moment, ça ne marche pas, nous sommes assises sous ce soleil et on se débrouille », a-t-elle déploré.

Bountouraby Sylla, vendeuse de fournitures scolaires à Coyah

Bountouraby Sylla, cette autre vendeuse parle des prix des différents articles. « Nous prenons les sacs en gros entre 60 mille, 70, 80 mille et parfois 100 mille, il y a même des sacs que nous prenons à 150 mille et nous revendons entre 100, 150 et 180 mille francs guinéens. Mais certains clients nous discutent et nous obligent à diminuer le prix parfois. On peut vendre un sac pour ne gagner que 10 à 15 mille francs guinéens. Pour les tenues en carreaux, on prend le bal en gros à 480 mille ce qu’on importe de la côte d’ivoire. Avant on revendait ça à 30 mille mais à l’heure là, nous ne gagnons pas de clients, nous sommes obligées de revendre à 25 mille pour que le stock finisse vite et on part acheter encore. Pour les tenues kakis, on prend en gros entre 350 mille et 400 mille et on revend à 15 mille et 20 mille francs guinéens le mètre, ça dépend de la qualité. Un paquet de cahier de 100 pages, c’est 20 mille à discuter 18 mille francs guinéens. Les ardoises on les prend à 12 500 pour les revendre à 15 mille francs guinéens », a-t-elle expliqué.

Trouvée sur place, Kadiatou Diallo parent d’élèves dénonce la cherté des fournitures scolaires. « Je suis ici pour acheter des tenues pour mes enfants qui font le primaire et le collège. Mais vraiment, ces prix sont trop chers. Jai 5 enfants, pour chaque enfant au moins il me faut deux mètres. J’ai acheté ici près de 10 mètres, ce qui me coûte environ 300 milles sans compter le prix des sacs. Les enfants me mettent la pression à la maison en disant qu’ils ne vont pas utiliser les anciens sacs et tenues, vraiment ce n’est pas facile du tout. Et vous savez aussi les propriétaires des écoles augmentent chaque année les frais de scolarités des enfants », déplore cette mère de famille.

Des manuels scolaires exposés dans un marché à Coyah

Hors micro, certaines vendeuses confient que c’est dans l’intervalle du mois de septembre à mi-octobre qu’elles revendent ces articles, passé ce délai, elles s’occupent à autre chose, car elles n’auront plus de clients.

Des manuels scolaires exposés dans un marché à Coyah

Mariama Dalanda Bah pour Laguinee.info

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