En marge de son séjour aux États-Unis où il prend part à la 78ème Assemblée Générale des Nations-Unies, le président de la transition guinéenne est en train d’exécuter parfaitement son agenda diplomatique.
Ce mercredi 20 septembre, soit 24 heures avant sa prise de parole à la tribune des Nations-Unies, le colonel Mamadi Doumbouya a rencontré deux grandes personnalités venues également prendre part à cette 78ème session. Il s’agit de la secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et le président Rwandais, Paul Kagamé.
Au cours de son tête-à-tête avec le chef de la junte guinéenne, Madame Louise Mushikiwabo a accentué son intervention sur trois points selon un compte-rendu de la cellule de communication de la présidence. Ces points sont :
1. Réaffirmation de l’engagement de l’OIF envers la Guinée :
Madame Mushikiwabo a souligné que l’ADN de la francophonie réside dans l’utilité pour les populations francophones. Elle a réitéré l’engagement de son organisation à accompagner la Guinée dans sa politique de développement.
2. Soutien aux autorités de la Transition :
La Secrétaire Générale de l’OIF a exprimé son soutien et a souligné l’importance de trouver des solutions précises aux enjeux actuels. Elle a insisté sur la nécessité de soutenir tous les pays membres, et plus particulièrement la Guinée, dans cette phase de transition.
3. Relever les défis de la Transition :
Madame Mushikiwabo a évoqué les défis inhérents à la bonne marche de la Transition. Elle a exprimé son souhait de voir la Guinée se distinguer positivement des autres pays ayant traversé des Transitions similaires.
Répondant à celle-ci, le président de la transition guinéenne a expliqué les bien-fondés du coup d’Etat du 5 septembre 2021 et est aussi revenu sur les 3 axes de la transition à savoir l’axe Social, celui Économique et le denrier qui est consacré à la Politique Guinéenne.
Après la secrétaire générale de l’OIF, le colonel Mamadi Doumbouya s’est aussi entretenu avec le président Rwandais, Paul Kagamé. Les deux hommes ont saisi cette opportunité « pour évoquer des sujets d’intérêts communs et discuter des problématiques liées aux multiples crises qui secouent en ce moment tous les États du monde », rapporte la DCI.