Demain lundi 4 septembre 2023, c’est la rentrée à HADAFO Médias, ce groupe de médias qui englobe Radio Espace, Espace TV, Sweet Fm, Kalac Radio, Espace Event et Espace régions. Comme chaque année, cette nouvelle saison qui est la 17ème du genre, nommée saison Sphinx, vient avec des nouveautés pour le bonheur des auditeurs et téléspectateurs.
Selon Lamine Guirassy que Laguinee.info a pris en interview à la veille de cette rentrée, cette année, l’accent sera mis sur une certaine ouverture du média à l’international, c’est-à-dire la couverture des sujets d’actualité sur le continent.
« La nouveauté, il y en a beaucoup pour cette nouvelle saison qui s’annonce chez nous. On a voulu avoir une radio 100% parler. Comme chaque année, il y a plus de 10 ans maintenant, pour ce qui est d’Espace, nous essayons d’éliminer quelques émissions à l’antenne. Et cette année, on s’est dit pourquoi ne pas avoir cette audace d’aller plus loin et avoir une raison panafricaine. Donc cette année, on a décidé avoir, non seulement avec Les Grandes Gueules, une ouverture que nous allons commencer dès le mois d’octobre avec la Côte d’Ivoire et derrière, on a d’autres tournées nationales. Mais la particularité de ces tournées cette année, c’est d’aller dans les zones conflictuelles et aussi cette couverture de ce qui se passe sur le continent notamment avec ces coups d’Etat qui deviennent contagieux. Nous le ferons avec Djiba Millimono qui va être beaucoup plus sur le terrain. Des émissions ? Nous aurons une émission avec Mohamed Mara qui est le nouveau Directeur de la radio consacrée aux droits de l’homme, à la justice, parce que pour nous c’est important. La matinale que j’anime les lundis matins, on a essayé de brifer cette émission avec des rubriques. On s’est dit qu’il faut donner la parole aux citoyens, il y aura donc beaucoup de témoignages à l’antenne parce que l’actualité évolue. Nous avons également à la télévision, le Morning qui ne sera pas fait ici, mais plutôt à l’extérieur avec Bad. Il y a d’autres émissions qui vont arriver sur Kalac avec Mariata et autres. Sur Sweet Fm, il y a cette arrivée que nous avons voulu depuis 2 ans. Il s’agit de Sidi qui vient de radio Espace Lyon. Pour nous, c’est important >>, a-t-il expliqué.
Cette 17ème saison est nommée à Espace, saison Sphinx. Pour Lamine Guirassy, cette dénomination fait référence à la mythologie grecque mais signifie pour eux, l’infini, la définition même du média.
« La saison Sphinx ? Bha, on a dit la plus lionne des radios. Si vous partez dans la mitologie grecque, vous verrez que c’est un mélange d’animaux, un moment on disait l’aigle et tout. Nous, ça signifie l’infini. Pour nous, c’est surtout cette ouverture à l’international parce qu’il y a des projets en cours que nous allons mettre en place avec d’autres médias numéro un dans des pays comme le Congo, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Togo et le Bénin. Cette année c’est Sphinx, l’année prochaine ça peut être Sphinx 2 ou quelque chose de ce genre. Il y a beaucoup d’attente des Guinéens et africains, on s’est dit qu’il n’y a pas mieux que Sphinx pour nous définir », a-t-il ajouté.
Dans ses explications, Lamine Guirassy a laissé entendre que Radio Espace Dakar n’est plus d’actualité à cause, notamment du fait qu’au Sénégal aujourd’hui, il n’y a pas de fréquence disponible pour une nouvelle radio.
« À Dakar, je veux dire au Sénégal, nous avons eu des autorisations pour la radio numérique terrestre. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse. Quand on fait de la radio, on a envie d’émettre en RCM, c’est-à-dire avoir une fréquence à Dakar. Il se trouve que Dakar est saturé complètement aujourd’hui, il n’y a pas de fréquences disponibles. Nous à un moment donné, ceux qui nous écoutent ont dû entendre des spots Radio Espace Dakar sur 99.9. Pour nous, c’était imprimante voir dans quel contexte on pouvait commencer notre programme à Dakar. OK, on a eu un arrangement avec un opérateur sur place, qui a une radio qui ne fonctionne pas. Mais à un moment donné, on s’est dit non, il ne faut pas aller sur cette base là, parce que les fréquences sont les ressources de l’Etat et s’il y a quelque chose soit entre nous et cet opérateur ou entre cet opérateur et l’Etat, on allait se retrouver dehors et on aurait valoriser la fréquence pour rien », a-t-il expliqué.
Laguinee.info reviendra davantage sur cette longue interview réalisée avec le PDG du Groupe HADAFO Médias