Malgré les interventions et dénonciations de part et d’autre contre toute intervention militaire au Niger, les chefs d’état-major de la communauté économique des États de l’Afrique s’activent pour dérouler leur plan.
En tout cas, il ressort d’une réunion tenue dans la journée de ce mercredi 23 août 2023 que ces officiers n’ont pas abandonné l’option qui consiste à déloger le Général Tiani et son équipe puis rétablir Mohamed Bazoum au pouvoir, a appris Laguinee.info à travers une de ses journalistes.
D’après plusieurs sources qui se sont confiées à nos confrères de la Radio France Internationale (RFI), le processus de préparatif se poursuit et le planning qui a été validé à Accra prévoit en ce moment la mise en place des troupes.
« Les responsables militaires de la force d’attente sont formels, ils n’ont pas reçu de contre-ordre pour l’intervention militaire à Niamey. En clair, l’option de la force pour rétablir l’ordre constitutionnel est toujours d’actualité, maintenue et programmée. Selon plusieurs confidences, les chefs des armées gèrent en ce moment la mise en place des troupes. Il s’agit de les acheminer via les couloirs des pays frontaliers du Niger vers les sites retenus comme base », a indiqué un confrère de la Rfi, ayant couvert la rencontre de Accra.
Origines des soldats qui composeront la troupe d’intervention
La force en attente qui devra intervenir au Niger sera composée essentiellement
des soldats du Bénin, du Nigeria, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau et du Ghana, apprend-on.
A suivre…
Sirani Diabaté pour Laguinee.info