Le pèlerinage est le cinquième pilier de l’islam. Nombreux fidèles musulmans qui disposent des moyens financiers, s’acquittent de ce devoir religieux en faisant plusieurs actes d’adoration pendant la période du pèlerinage. Ainsi, quel comportement doit adopter un pèlerin après son retour, pour maintenir son acte d’adoration et espérer le pardon de son créateur ? Pour répondre à cette question, Laguinee.info à travers un de ses journalistes, a rencontré l’imam Mamadou Djouldé Barry qui a donné des détails sur cette question.
À l’entame, l’imam explique ce que doit faire le pèlerin après avoir s’acquitté de ce cinquième pilier de l’islam. « Celui qui s’acquitte de ce pilier doit avoir un comportement digne de nom, doit avoir un changement remarquable qui fait un peu la différence entre lui qui a visité la mosquée Sainte, qui a marché sur les pas du prophète Mohamed (PSL) et celui qui n’a pas été là-bas d’abord. Dieu dans son coran a traité ce sujet et le prophète aussi a traité ce sujet dans un hadith où il dit que le pèlerinage accepté n’a de récompense que le paradis. Là, nous constatons que le prophète n’a pas simplement dit le pèlerinage mais il a accompagné ça par « soit accepté ». Pour que le pèlerinage soit accepté il faut que le pèlerin ait un comportement pendant et après son retour mais dans le bon sens. Le pèlerin doit adopter un bon comportement envers Allah c’est-à-dire, s’il délaissait quelques piliers de l’islam, s’il ratait ces prières, s’il faisait quelques interdits, il doit abandonner ces interdits et chercher maintenant à pratiquer convenablement les piliers de l’islam à commencer la prière, le jeûne et la zakat. Après cela il doit aussi avoir un comportement digne envers ses semblables. S’il accusait les gens, s’il trichait les gens à tord, s’il mangeait le haram, s’il faisait montait des faux dossiers contre des personnes, il doit aussi arrêter cela parce que le bon comportement c’est de bien se comporter envers le seigneur et envers nos semblables. Il doit chercher à maintenir son pèlerinage, nous constatons fort malheureusement, ils nuisent à leur pèlerinage dès leur décente d’avion en prenant cette adoration pour un grade, pour se prendre sur les gens et se comporter autrement. On adore pas Allah pour que les gens nous apprécient ou pour que les gens nous respectent. Dès le retour, le pèlerin doit éviter l’ostentation, c’est-à-dire se venter de son pèlerinage ou bien à chaque fois et n’importe où. Si réellement on a fait le pèlerinage pour la satisfaction d’Allah on ferme les yeux sur ce qui se passe ailleurs. L’ostentation gâte le pèlerinage. Lorsque le prophète Mohamed (PSL) avait effectué sont premier et dernier pèlerinage, il a dit : « Oh Allah ! ça c’est un pèlerinage où il n’y a pas d’ostentation et il n’y a pas le fait d’écouter les on-dits de gens », c’est ça aussi les adorations acceptée par Allah », explique l’imam.
Par ailleurs, le religieux soutient que les cérémonies organisées pour accueillir un pèlerin, n’ont aucun fondement Islamique mais mentionne tout de même que les cadeaux ne sont pas interdits. « Naturellement celui qui quitte du voyage reçois toujours les proches et voisins pour les salutations, ça il n’y a aucun problème. Mais le mal, c’est quand la personne décide ou son entourage d’organiser une autre fête au delà du jour de son retour, comme nous le voyons à travers la ville avec des obligations qui n’ont aucun fondement islamique, comme exiger dégorger un taureau ou une chèvre d’autres même font des tenues spécifiques. Puisque dans cette cérémonie vous allez voir que c’est quasi impossible d’éviter à ce que les hommes et femmes se touchent et pire, d’autres font des accolades, ce qui n’est pas permis par l’islam. Il n’y a aucune preuve Islamique qui justifie cela. Les cadeaux, cela n’est pas interdit. Le jour de son retour, il peut recevoir et il peut donner », a-t-il fait savoir l’imam Mamadou Djouldé Barry.
Pour conclure, l’imam souligne que quand un pèlerin revient chez soit, il doit veiller au respect strict des piliers de l’islam. « Il faut savoir que le pèlerinage est le cinquième piliers de l’islam et non le premier. Pour que le cinquième soit accepté il faut que les autres soient respectés », conclu l’imam Barry.
Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info