Selon le contestateur, à l’accoutumée, c’est sur la base d’une élection que le Président des ressortissants est élu. Et à date, aucune élection n’a été tenue pour porter un candidat à la tête de l’association des ressortissants de Tougué. Pour lui, c’est « une usurpation de titre ».

Mouctar Baldé donne des précisions sur comment son challenger a été désigné président. « Chaque sous-préfecture a présenté un candidat, l’assemblée nous a instruit de se rencontrer et choisir un président, nous sommes partis et on a demandé ceux qui veulent être président de lever le doigt, j’ai levé, après un autre a levé aussi. Ils nous ont dit d’aller à côté et présenter un qui va être président des ressortissants. C’est là que lui et moi sommes allés à côté, il m’a demandé de lui laisser la place comme il est le plus âgé, j’ai rétorqué de me laisser moi aussi comme je suis le plus jeune, c’est là qu’il a dit allons-y comme on ne s’est pas compris. À notre retour, les doyens des sages qui étaient présents l’ont déclaré président alors que ce n’est pas ce qui étais convenu. Ils m’ont demandé de céder, j’ai dit que je ne peux pas laisser la magouille passer vu que ce n’est pas ce que l’assemblée avait instruit », a-t-il fait savoir.

Poursuivant, il déclare, « nous avons déposé une lettre de contestation au niveau du patriarche de Tougué Elhadj Boubacar Guilla. A date personne n’est élue, celui qui se déclare comme étant élu a crée de la magouille et a corrompu certains ressortissants pour qu’ils le déclarent vainqueur alors que ce n’est pas du tout vrai. Selon la décision de l’assemblée avant l’élection, au cas où deux candidats ne se comprennent pas, ils allaient se retourner pour que l’Assemblée tranche. Chose qui n’a pas été faite », déplore El Hadj Mouctar Baldé.

Salon nos informations, El Hadj Mouctar Baldé soutient qu’il ne se laissera pas faire et va poursuivre la contestation.