
Il est indiqué que ces faits sont prévus et punis par les articles 848, 783, 282 et 284 du code pénal. Cette première comparution réjouit la défense qui se dit bien vouloir rempoter le procès: «Nous nous en réjouissons du procès vue les souffrances que les enfants ont connu. Car la question d’enfance est une question particulière, une question essentielle de la société de la justice. C’est une question qui mérite une attention particulière parce que les conventions internationales auxquelles la Guinée a souscrit, les lois guinéennes en la matière, le code pénal, de procédure pénale, le code de l’enfant, tous accordent aux enfants une gestion de dossier spéciale. Il faut qu’on s’empresse de gérer les dossiers des enfants lorsqu’ils sont en conflit avec la loi. Imaginez les mandats de dépôt qui datent du 30 /10 /2020, alors que c’est la célérité qui caractérise les procédures des mineurs. Lorsque vous voyez ce temps de trop et qu’aujourd’hui on assiste à une audience, nous avocats de ces enfants nous ne pouvons que remercier le bon Dieu. Nous comptons gagner car la présomption d’innocence est reconnue en droit », a expliqué Me Camara Mohamed Abou, l’un des avocats de la défense.

À noter que les avocats comme maître Salifou Béavogui et autres se sont retirés de la liste des avocats de la défense car, disent-ils, la justice guinéenne dans ce dossier reste sous influence extérieure.
Maké Fofana pour Laguinee.info