À quelques jours du démarrage des examens nationaux sur toute l’étendue du territoire national, l’heure est au dernier réglage dans les Directions Communale de l’Education. C’est le cas de la DCE de Matam. Rencontré ce mercredi 31 mai 2023, par un journaliste de Laguinee.info, Ibrahim 2 Barry le directeur communal rassure que les préparatifs avancent à grand pas.
« Les préparatifs des examens nationaux tendent vers la fin. Nous avons commencé à Matam cette préparation des examens depuis le premier jour de l’ouverture. C’est d’abord comment distribuer les emplois du temps, nous avons fait tout cela, tout le processus pédagogique a été respecté. Nous avons suivi les enseignants en situation de classe et les élèves aussi. Il y a eu des inspections pédagogiques, il y a eu l’encadrement rapproché et finalement nous sommes en fin d’année. Nous avons constaté que le calendrier scolaire et le calendrier qui a été élaboré par l’inspection générale, l’évolution des programmes a été respecté parce qu’il n’y a pas eu de dérangement pendant le processus de l’enseignement d’apprentissage. C’est ce qui fait que dans toutes les écoles de Matam, nous sommes à peu près à 99%,100% des programmes. Donc les programmes bouclés, les examens sont en partie réglés. Et ensuite, après la vérification des programmes, nous avons identifié les centres d’examen, nous avons identifié tous les élèves qui doivent être candidats aux différents examens. Ces élèves identifiés, ont été tous répertoriés, ils ont tous reçus des numéros photos et aujourd’hui, ils sont en possession de leurs cartes photo spéciale examen. Ça c’est au niveau des trois examens. Les centres d’examen à Matam ont été répertoriés et chaque élève est logé dans un centre, dans une salle d’examen », a fait savoir le DCE de Matam.
Poursuivant, il explique le choix de commencer par le CEE (Certificat d’Étude Elémentaire). « L’expérience de 2021 nous a montré qu’il faut commencer par les petits puisque nous savons ce que ça donne comme résultat. Donc cette année l’expérience a prouvé qu’en commençant par les tout petits, ça a réussi effectivement. Et dans la distribution des candidats au niveau des centres, nous avons tenu compte de la proximité des candidats par rapport aux différents centres choisis. Mais vous ne trouverez pas toute une école dans un centre. Ce que les enfants sont répartis de sorte qu’il n’y a pas plusieurs enfants dans le même centre et de la même école, mais nous avons tenu compte de la proximité. Au niveau du brevet et du baccalauréat, la répartition est par ordre alphabétique. On ne peut pas dire, il faut que le candidat soit proche de son domicile, mais ils sont tous programmés dans la commune de Matam », a-t-il laissé entendre.
Se prononçant sur l’installation des caméras de surveillance annoncée par le département de l’enseignement pré-universitaire, Ibrahima 2 Barry soutient que la mesure est nécessaire. « Par rapport aux caméras de surveillance, moi c’est quelque chose que j’ai apprécié par ce que c’est dissuasif. A Matoto par exemple les installations ont commencé, là c’est de façon progressive. Les détecteurs de métaux seront utilisés, les caméras de surveillance seront utilisées », rassure-t-il.
Par ailleurs, le directeur communal de l’éducation de Matam donne les statistiques des candidats qui doivent affronter les examens dans sa juridiction. « Au niveau du certificat d’étude élémentaire, Matam a présenté cette année 6336 candidats, dont 3210 filles. Ces candidats sont répartis entre 14 centres. Au niveau du BEPC, Matam va présenter cette année, 4961 candidats, dont 2326 répartis entre 9 centres. Au niveau du Bac, il y a un effectif total de 3455 candidats dont 1500 filles dans toutes option confondue et qui seront répartis entre les 8 centres retenus pour cette année à Matam. Les enfants sont déjà identifiés, les PV sont affichés », a-t-il détaillé.
Pour finir, le DCE de Matam a fait une invite à l’endroit des parents d’élèves et des encadreurs, avant d’encourager et sensibiliser les candidats. « C’est un appel qui est à l’endroit des parents d’élèves, ils n’ont qu’à soutenir de façon honnête et juste les examens nationaux, en expliquant eux même aux élèves, les conséquences dangereuses de la fraude. A côté de cela, nous leur souhaitons bonne chance. Et nous disons aux candidats, que les examens nationaux ne sont qu’une évaluation, ils ont passé toute l’année à être évalués c’est la même chose, être serein, travailler selon ce qu’on connaît, éviter de voler, de tenter d’être volé. Aux enseignants que c’est un métier noble, c’est le couronnement de ce que nous avons fait pendant l’année, donc, nous avons déjà prêté serment, nous leur demandons de faire un travail correct », a conclu Ibrahima 2 Barry.
Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info
