Le collectif des candidats au concours d’intégration à la fonction publique, session 2019-2020, a organisé une conférence de presse ce mardi 30 mai 2023, à la minière dans la communes de Dixinn. À l’occasion, le mouvement a dénoncé l’injustice du gouvernement guinéen dans la publication des résultats du concours, a appris Laguinee.info à travers une de ses journalistes.
Tout est parti d’une déclaration faite par le ministre du travail et de la fonction publique sur les ondes d’une radio de la place niant les résultats des concours d’intégration à la fonction publique session 2019-2020.
Le coordinateur national du mouvement explique, « septembre 2020, nous avons passé un concours d’intégration à la fonction publique en qualité de conservateurs de la nature au compte du ministère de l’environnement et du développement durable. Depuis cette date, les résultats n’ont pas été publiés pourtant nous avons appris que l’État est une continuité. Le 5 septembre 2021, le président [ de la transition] a affirmé que la justice sera la boussole qui orientera tous les citoyens. Nous volons donc bien attendu que cette boussole s’oriente vers la publication des résultats de ce concours qui n’a que trop duré dans les tiroirs du ministère du travail et de la fonction publique », indique Siba Marcel Kalivogui.
Poursuivant sa narration, il a énuméré les actions stratégiques qu’ils ont mis en place pour se faire entendre auprès du gouvernement guinéen. « A la sortie d’ici, nous prévoyons beaucoup d’actions, la communication est très importante. Donc, nous allons continuer à faire de la communication dans les médias. Mais au-delà de ça, nous allons continuer à nous mobiliser devant même le ministère du travail et de la fonction publique. C’est vrai on a fait une première action, un sit-in, progressivement on va continuer à le faire pour attirer toujours l’attention de ce ministère. Au-delà de ça, nous allons ester en justice, déjà nous sommes en discussion avec nos conseillers et certaines organisations de la société civile qui accompagnent des associations des personnes vulnérables », a-t-il ajouté.
Pour finir, le coordinateur national a rappelé les circonstances dans lesquelles les concours se sont passés. « Les circonstances dans lesquelles ces concours ont été passés, ont été difficiles. D’abord quand vous partez dans les communes où il etait question de déposer les dossiers, il y avait des marrées humaines. Il fallait être un gladiateur pour pouvoir déposer les dossiers à plus forte raison parcourir des kilomètres. Il y a certains de nos amis qui ont dormi avec les chèvres et des moutons dans les salles de classes », a conclu Siba Marcel Kalivogui.