Dans ce projet, les porteurs ont d’abord fait l’inventaire des violences des répressions arbitrairement faites aux citoyens guinéens, dans l’exercice de certains droits civiques, politiques, socio-économiques et culturels. A cet égard, les membres du COJEDEV disent être conscients des appels à la paix et l’unité nationale du gouvernement et les acteurs non-étatique, mais rappellent également que la seule voie qui mène à l’objectif est celle de la justice pour les victimes de violations des droits de l’homme: « Face à cette situation triste qui continue à agrandir le fossé entre l’État et ses citoyens et qui accentue le clivage ethniques. Il est essentiel d’explorer les voies et moyens pour apporter des réponses aux questions liées à notre passé douloureux et cela à travers un processus de vérité, de justice et de réconciliation », a indiqué Mamadou Boussouriou Diallo le président de l’ONG COJEDEV.

Par ailleurs, pour faire face à la situation, l’État est invité à s’inspirer de la politique de justice transitionnelle adoptée à l’échelle continental pour finaliser son processus de réconciliation entrepris il y a bientôt 10 ans. Il est aussi demandé aussi aux autorités du pays de mettre en place un fonds d’urgence de réparation en faveur des victimes de violation des droits de l’homme. L’ONG a aussi invité les communautés de victimes à fédérer leurs ressources dans leurs revendications légitimes.

Maké Fofana pour Laguinee.info