Les examens nationaux session 2023, sont prévus le 05 juin prochain sur toute l’étendue du territoire national. Au lycée Amadou Mahtar Mbow de Kamsar, tout semble être prêt dans la cité industrielle d’après les responsables de cet établissement public. Cependant, ces derniers temps, les cours ont été perturbés dans certaines écoles à cause de la vaste opération de déguerpissement dont plusieurs encadreurs et apprenants ont été profondément affectés. C’est du moins le constat fait par la rédaction de Laguinee.info à travers son correspondant basé dans la région.
Selon le calendrier officiel, les premières épreuves des examens nationaux seront lancées à partir du 05 juin 2023. Quelques semaines avant le coup d’envoi de ces évaluations au Lycée Amadou Matar Mbow de Kamsar, les responsables éducatifs qui ont signé des contrats de performances comptent honorer leur engagement, comme explique le proviseur Nomory Keita.
« La direction de Mbow a signé des contrats de performances, donc nous avons tout fait pour que la donne puisse changer. Je crois que dans ce sens, on a pu faire quelque chose. Par rapport aux avancements, je peux dire qu’on est à 95% des programmes », rassure le proviseur.
Du coté des enseignants, à part quelques perturbations enregistrées à cause des opérations de déguerpissement enclenchées par l’ANAIM, les programmes sont presque bouclés rassure Barry Mamadou Djouldé Professeur d’Économie.
« Pour le cas de Kamsar, tout le monde est motivé et que les programmes devraient finir aujourd’hui. Mais pour les enseignants avertis, il fallait anticiper à un mois ou trois semaines pour donner aux candidats, des cours qu’on appelle ‘’Agogo’’ une façon de leur faire réviser les dix derniers sujets traités au BAC. Le souci que nous avons rencontré est lié au déguerpissement. Beaucoup de candidats et professeurs en ont été victimes », explique l’enseignant.
Au Lycée Amadou Mahtar Mbow grâce à l’encadrement des responsables, les groupes de révision sont déjà mis en place au sein de l’établissement comme l’indique Sékou Beavogui, élève en classe de terminales sciences sociales.
« Chaque année, on s’organise en groupe pour les cours de révision, cette année encore c’est la même règle. Actuellement nous passons toute la journée dans l’enceinte de notre école ici. Mais certains de nos amis ne viennent pas à cause du déguerpissement initié par l’ANAIM », a fait savoir ce jeune candidat
Cette année encore, les autorités en charge de l’éducation comptent renforcer le dispositif anti-fraude pour un examen crédible et débarrasser de toute sorte de tricherie.
Mamadou Bah pour Laguinee.info
