mardi, septembre 24, 2024
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1er mai à Kankan : « il y a certains de nos confrères qui ne sont pas payés… » (journaliste)

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Le monde des travailleurs célèbre ce 1er mai 2023, la journée internationale du travail.  Dans la ville de Nabaya, la célébration de cette fête est passée inaperçue. Cependant, les travailleurs rencontrés ont mis à profit cette journée pour parler des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien et lancent une invite au gouvernement et aux patrons à améliorer leurs conditions de travail, rapporte le correspondant de Laguinee.info basé dans la région.

 

Rencontré au lycée 3 avril de Kankan, Saa Antoine Tolno, professeur d’histoire dudit établissement, déplore le fait que cette journée ne soit pas mise à profit par les autorités pour célébrer les travailleurs. « Dans les autres pays, les gens se rencontrent, ils discutent, ils font des revendications, ils font des projets, mais chez nous en Guinée on voit que les conditions du travailleur ne lui permettent pas de prendre en compte cette journée, ce qui fait que ça passe très souvent inaperçu. Lorsque nous prenons le cas des enseignants par exemple, il y a cette insatisfaction qui est là, les enseignants déplorent les conditions de travail qui ne sont pas du tout faciles. Le travail est trop mais la rentabilité est peu.

 

Mohamed Slem Camara, journaliste et correspondant de Fim FM à Kankan, dénonce le mauvais traitement salarial des journalistes. « Nous sommes les premiers à passer les informations aux citoyens, mais très malheureusement nos conditions de vie ne sont pas du tout adéquates. Sortir sur le terrain, chercher, traiter et diffuser l’information, c’est vraiment compliqué et qu’à la fin du mois, tu te retrouves avec des miettes. Parfois il y a certains de nos confrères qui ne sont pas payés, c’est vraiment regrettable », dénonce ce journaliste.

 

Claver Kolié, universitaire, actuellement vendeur de carburant au marché noir

Diplômé en commerce depuis 2020, Claver Kolié se débrouille dans la vente du carburant sur le marché noir. La fête du travail est pour lui une occasion d’interpeller l’Etat. « On a passé les 20 ans d’étude mais après tout ça, on est dans le chao. Donc ce que je demande à l’Etat, c’est d’employer la majeure partie des diplômés qui sont aujourd’hui à la maison, dans les champs et dans les mines », a-t-il interpellé.

 

Bafodé Mafering Camara depuis Kankan pour Laguinee.info

 

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