Contrairement aux années antérieures, les prix des denrées alimentaires n’ont pas connu un grand changement en ce début du mois de ramadan. Au marché Sangoyah dans la commune de Matoto, un journaliste de Laguinee.info y a fait un tour ce vendredi, 24 mars 2023 pour constater les prix.

Rencontrée dans sa boutique, madame Camara Zenab explique. « Avant le ramadan, il y a eu un petit changement sur les prix des sacs de riz par exemple ils les vendent à 268 000 et d’autres 270 000, un sac de 50 kilogrammes, le sucre aussi on prend à 360 000 francs guinéens à Madina. Donc après transport, nous vendons 375 000 francs guinéens et le riz Bangladesh, le sac de 50 kilogrammes est à 290 000 mais même avec ce prix des fois nous sommes obligés de réduire pour maintenir la clientèle, le bidon d’huile de 20 litres est 310 000 francs guinéens. Comme vous le savez, les citoyens s’en plaignent même quand ils viennent dans l’intention d’acheter ils disent toujours que c’est cher », dit-elle.

Poursuivant, la commerçante fait une invite aux autorités. « La seule chose que nous demandons, c’est d’aider la population guinéenne puisqu’il faut le dire, nous souffrons. Donc pour réduire cela il faut diminuer les prix à tous les niveaux, c’est dans l’intérêt de tout le monde. D’autres pensent que nous sommes responsables de cette cherté mais c’est le contraire Nous aussi nous le faisons juste pour un petit bénéfice », a fait savoir Zenab Camara.

Mamadou Diallo, cet autre marchand indique que les prix n’ont pratiquement pas changé, mais soutient qu’ils ont toujours la difficulté d’écouler leurs marchandises. « Franchement c’est nous ici, les prix n’ont pas changé depuis avant le ramadan et jusqu’à maintenant. Une bouteille de mayonnaise est toujours à 125 000 et le sucre le sac n’a pas connu de variation toujours à 370 000, l’huile aussi 310 000. Donc cette année nous pouvons dire que la donne n’a pas changée. Mais malgré cela, nous avons du mal à écouler nos marchandises puisque les gens se plaignent encore de la cherté. Mais des fois on comprend puisque chacun de nous a une famille à nourrir, même quand tu veux acheter vu la conjoncture, tu es obligé de réduire la quantité que tu veux, c’est pourquoi nous disons aux autorités à tous les niveaux de revoir cette situation et aux commerçants qui importent à leur tour aussi de tenir compte de la pauvreté de la population », a-t-il lancé.

Il faut noter qu’en dépit de la stabilité des prix cette année, les citoyens souhaitent encore la chute des prix des denrées alimentaires.

Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info 

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