Ouvert ce mercredi 22 mars à la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF), le procès de l’ancien ministre de l’environnement, Oyé Guilavogui se poursuivra le lundi 29 mars prochain.
À l’ouverture du procès ce matin, en lieu et place de l’ancien ministre qui devrait se prononcer sur les faits articulés contre sa personne, c’est son avocat Me Salifou Béavogui qui a pris la parole pour soulever un certain nombre de nullités. Il a demandé, ensuite, au tribunal, de suspendre cette affaire, en attendant que la cour suprême se prononce sur le pourvoi en cassation, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
Prenant la parole, le représentant du ministère public à ce procès a affirmé que la requête de la défense n’a aucun « fondement juridique » et que le tribunal ne devrait pas en tenir compte. Pour lui, le pourvoi dont fait allusion Me Salifou Béavogui, « ne peut pas empêcher » le jugement de cette affaire car, ajoute Me Moustapha Mariama Diallo, « on ne peut pas politiser ce dossier car étant suffisamment chargé ».
Pour sa part, l’avocat de la partie civile a affirmé que la chambre de jugement de la CRIEF, dans ses attributions, peut bien juger de cette affaire contrairement à ce qu’affirme la défense.
« C’est pourquoi nous demandons à la juridiction de statuer sur siège et de bien vouloir constater que ce recours n’est pas possible et qu’en conséquence, de rejeter l’exception préjudicielle soulevée et inviter les parties à aborder le fond dans certaines affaires », a indiqué Me Pepe Antoine Lama.
Par ailleurs, Me Pépé a ajouté que l’attitude de la défense peut « permettre, éventuellement aux justiciables de prendre une procédure en otage ».
La suite de l’affaire est renvoyée au lundi 29 septembre prochain.
Félix Béavogui pour Laguinee.info