De nos jours les prisons du pays comptent de très nombreux détenus politiques tous opposés à un troisième mandat du Président Alpha Condé. Selon les sources, on y dénombre entre 300 et 400 prisonniers dans tout le pays. Cette situation ne laisse pas indifférente une partie de la communauté internationale. C’est le cas par exemple de la France et de l’Union Européenne par ricochet. Par la voix de son Ministre des Affaires Étrangères, Paris invite les autorités de Conakry à faire toute la lumière sur cette situation. Le patron du Quai d’Orsay n’écarte même pas des possibilités de sanction contre les autorités guinéennes.
Cette autre sortie du Ministre français des Affaires Étrangères vient dans un contexte de crispation politique en Guinée. Pour dénoncer les multiples cas d’arrestations d’opposants, Jean-Yves Le Drian s’est voulu ferme : « Nous condamnons la poursuite des détentions hors procédure judiciaire d’opposants », a-t-il dit.
Plus loin le Chef de la diplomatie française n’a pas manqué de menacer Conakry de sanctions en cas de refus de faire la lumière sur les situations de violation des droits de l’homme en Guinée. Selon lui, Paris et Bruxelles envisagent quelques sanctions contre Conakry si rien n’est fait. « Avec l’Union européenne, nous avons demandé aux
autorités de Guinée de faire toute la lumière sur les événements qui se déroulent en ce moment, avec éventuellement des mesures à prendre si cette lumière n’est pas faite », a révélé Jean-Yves Le Drian.
La rédaction de Laguinee.info