Michel Theo Lamah, Directeur général du Bureau Guinéen du Droit d’Auteur (BGDA) revient sur le bien fondé de cette initiative. « C’est une innovation qui est faite par rapport à l’utilisation des œuvres qui sont enregistrées sur des supports de stockage mais de façon numérique. Vous allez comprendre que la digitalisation du monde a fait que les artistes ne vivent plus de leurs œuvres. Voilà pourquoi cette innovation. Il faut que les importateurs des coupons sur lesquels on peut enregistrer les œuvres, qu’elles soient littéraires ou artistiques, soient quand même rémunérés, ce que nous considérons comme une redevance qui sera versée aux auteurs de toute nature. Juste une façon pour nous d’améliorer les conditions de vies des auteurs », a-t-il fait savoir.
François Faya Bourouno, secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a, au nom du patron du département, adressé un message fort aux artistes. « C’est un défi désormais lancé aux artistes qui est de redoubler d’effort devant permettre non seulement de prouver leur talent et vendre l’image du pays, mais aussi de donner la Guinée sa place initiale sur la scène internationale », dit-il.
Le représentant du directeur général de la douane précise que le travail n’a pas été facile. « Il faut quand même le dire sans complexe, que le travail n’a pas été chose aisée. D’ailleurs c’est l’occasion pour moi de féliciter la direction du BGDA qui nous a permis d’avoir ce résultat tout en facilitant le travail, la détermination de part et d’autres a permis à ce que nous soyons là aujourd’hui pour parler du résultat. Donc pour importer une marchandise, une obligation est là pour les importateurs de s’y rendre au bureau du BGDA pour remplir le formulaire, et sans ce visa obtenu là-bas, nous à la douane sa marchandise ne sera pas délivrée », soutient Marcel Haba.