mardi, novembre 26, 2024
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Tribune: Conférence des Mines d’Indaba (Afrique du Sud) : La Guinée pour y faire quoi ?

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La Guinée a-t-elle perdu sa place importante d’antan à Indaba où se tient chaque année cette  conférence minière en  Afrique du Sud ?

 

Depuis  2021, 2022 et maintenant 2023, le Ministère des Mines et de la Géologie n’a pas accordé, renouvelé ou prolongé de titres miniers.

 

Une attitude qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’économie du pays, à travers les revenus des entreprises et sur les redevances minières allouées aux communautés locales fortement impactées par les projets miniers.

 

Conséquences immédiates, selon nos sources, les sociétés minières ont du mal à accéder aux financements des Banques. Ces dernières, exigent  les titres miniers qui, malheureusement sont pour la plupart expirés.

 

De surcroit, elles sont nombreuses des entreprises qui commencent à manifester le désir de s’en aller. Laissant ainsi des  milliers de jeunes dans le chômage.

Dans certaines localités, plusieurs sociétés minières sont confrontées à des problèmes avec les communautés locales où elles ne sont pas capables de payer les services de base et de biens locaux pour honorer les contrats existants.

 

Aujourd’hui, le souhait de nombreuses entreprises est d’entendre que le cadastre minier a été ouvert et que de nouveaux titres miniers sont accordés.

 

Malheureusement, le pays du colonel Mamadi Doumbouya perd progressivement sa place de destination numéro ‘’UN’’ pour l’exploitation minière en Afrique de l’Ouest.

 

Ce qui, loin pour nous de servir d’oiseau de mauvaise augure, impacterait fort négativement  sur l’économie locale.

 

Déjà, ça se dit partout que les comptes du fonds minier, du Centre de Promotion Minière et  du Trésor National sont presque  vides du fait de manque d’octroi et de renouvellement des titres miniers en Guinée.

Et pourtant, la Guinée était bien partie.

Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises ont commencé à regretter leurs demandes qui sont restées sans suite. Et à date, rien n’est encore fait au mépris total du Code minier qui, pourtant, fixe des dates limites pour le traitement des demandes et l’octroi des  titres.

 

Les populations des communautés locales ont perdu des emplois. Du coup, le  développement s’estompe.

 

Tout de même, aux dires des observateurs, l’espoir n’est pas totalement perdu surtout si le Président de la  Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya sonne la fin de la récréation dans le secteur minier.

 

En commençant surtout à mettre fin aux interminables missions  du ministère des Mines à l’étranger. Ce, jusqu’à ce que les titres miniers soient dûment accordés ou renouvelés pour recommencer à attirer des investisseurs miniers vers notre pays.

 

Ce geste serait aussi une façon de donner de la valeur à  la Guinée. Car, ce pays pourrait enfin participer  aux rendez-vous miniers et avoir la tête haute au cours des rendez-vous, tels ceux du  6 février 2023 en Afrique  du Sud.

 

En tous les cas, les frais de mission des cadres du département des Mines auraient servi à amélioration du cadre de vie du Guinéen.

 

Surtout quand on sait que ce rendez-vous minier sera une peine perdue à cause du comportement du Ministère des Mines qui reste toujours silencieux  par rapport à la signature des titres miniers.

I. NDIAYE
Journaliste d’investigation
Mines-Environnement-Economie et Énergie
Tel: 664239990

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