En dépit des efforts du gouvernement guinéen et ses partenaires, le manque d’infrastructures scolaires de qualité reste encore un véritable casse-tête pour plusieurs localités rurales de la préfecture de Faranah. C’est le cas de Fourankan, un secteur relevant du district de Birissa situé à 26 kilomètres de la ville de Faranah, où les enfants font cours sous des paillotes, a constaté le correspondant de Laguinee.info basé dans la région qui y a fait un tour.
Fourankan abrite une école primaire construite en paille avec un toit qui peut servir de cachette à des reptiles. Dans cette école, il y a deux groupes pédagogiques et deux enseignants avec un effectif global de 132 élèves partagés entre deux salles de classe. Près d’une centaine d’enfants sont dans la première salle et plus d’une cinquantaine dans la deuxième. Les enfants sont serrés les uns contre les autres sur des petits table-blancs. Il n’y a pas de forage dans ce village ni d’enseignants titulaires mais plutôt des contractuels communaux.
Interrogée, Zeinab Bah, membre de l’association des parents d’élèves et amis de l’école de Fourankan, plaide le gouvernement afin de les aider à obtenir une école moderne et un forage pour se procurer de l’eau potable afin de diminuer aussi le calvaire des femmes dans le transport de l’eau.
Il faut souligner que les enfants des villages de Sinikiriya et de Mangata suivent également les cours sous les paillettes.
De retour de Fourankan, Ibrahima Oularé, envoyé spécial de Languinee.info