Arrêté le samedi dernier, Mamadou Billo Bah, responsable à la mobilisation du FNDC dissout était annoncé ce lundi à la Direction Centrale des Investigations Judiciaires de la Gendarmerie (DCIJ-GN) pour être auditionné, mais finalement, il ne s’est pas prêté aux questions des OPJ pour des raisons sanitaires selon son avocat, a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

Maître Salifou Beavogui qui s’est prêté aux questions des journalistes explique les raisons. « À l’instant où je vous parle Billo Bah est à  l’hôpital Ignace Deen pour des examens. Donc, mon client était activement recherché depuis plusieurs mois, Il devait être arrêté au même titre que Foniké Menguè et Ibrahima Diallo. Depuis tout ce temps, il vit  dans la terreur, la peur, mais aussi dans  la clandestinité et dans l’angoisse, le dossier lui concernant était devant le juge d’instruction, seul lui  allait lancer un mandat d’arrêt contre Billo », dit-il.

Et de poursuivre, « avant d’être là, je suis rentré en contact avec lui. Il me fait savoir qu’il a été  bien traité  à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale, mais qu’il ne peut se prêter à une enquête maintenant là. Parce qu’il  souffre énormément, il dit avoir reçu  plusieurs coups au niveau du bas ventre et sur les côtes, même sa respiration s’élève difficilement. Il dit de l’aider maintenant là, pour qu’il puisse accéder à un médecin. Nous avons posé le problème, cela a été accepté. Donc, son propre médecin est venu pour les premières consultations et le médecin exige d’ailleurs que les consultations soient poursuivies à Ignace Deen. Alors, là où nous sommes, il est actuellement en train d’être traité. Après nous allons voir la suite des procédures judiciaires avec les enquêteurs de la gendarmerie. Mais, pour le moment son  état de santé est le plus important », a fait maître Béa.

Par ailleurs, l’avocat invite le garde des sceaux a poursuivre les agents qui ont interpellé Billo Bah. « C’est un appel au ministre de la justice Alphonse Charles Wright, pour qu’il diligente une enquête contre les personnes qui ont arrêté mon client pour savoir comment il a était arrêté, par quelle unité, par quelle équipe, puisqu’il n’est plus caché et a été violenté. Donc, nous demandons à ce que les personnes qui ont arrêté mon client subissent la rigueur de la loi puisque nous sommes dans un État de droit, donc la justice est pour tous », conclu-t-il.

Il faut rappeler que Billo Bah n’a passé que quelques minutes en soins. Ensuite, il a été décidé de son transfèrement à la BRI de Kipé.