samedi, octobre 5, 2024
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Grève du SENEASURS : le mot d’ordre largement respecté à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry

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La demande d’arrêt des cours dans les institutions d’enseignement supérieur publics du pays pour quatre (4) jours est suivi à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Cette initiative du Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SENEASURS) vise à obtenir la satisfaction d’un certain nombre de droits pour le corps enseignant, a appris une journaliste de Laguinee.info.

Pour cette première journée de grève, de nombreux enseignants ont boudé les classes. Apparemment, le mot d’ordre est pour l’instant suivi. Rencontré dans son bureau, le recteur n’a pas souhaité s’exprimer devant notre équipe de reportage. Hors micro, il annonce laconiquement la tenue d’une réunion d’urgence dont il attend les issues.
De là, nous sommes allés à la rencontre des enseignants grévistes. Monsieur Sidibé enseigne au département mathématique. «Nous sommes concernés parce que la plateforme de revendication prend en charge un certain nombre de points et parmi ces points se trouve la formation des formateurs. Donc nous souhaitons que l’État puisse faire quelque chose pour pouvoir désamorcer la grève. Si l’État réagit le plus rapidement possible nous allons reprendre les cours », a indiqué Monsieur Sidibé chargé de cours au département de mathématique.
Du côté des étudiants, l’on demande l’ouverture des négociations entre les deux parties. Mamadou Lamine Diallo est étudiant en licence 3 en informatique. «Moi je n’étais même pas informé de cette grève. C’est la nuit que mes amis m’ont appelé pour me dire qu’il y a une grève qui a été déclenchée par le syndicat de l’enseignement supérieur aujourd’hui. Donc, j’étais un peu confus. Maintenant je suis venu et j’ai trouvé qu’il n’y a personne. Les professeurs ne sont pas venus. Depuis le matin nous sommes là, on n’a rien fait. On a commencé les cours le 01 décembre depuis lors on suit les cours normalement. Nous sommes en retard et la grève est une autre cause du retard. Si l’année scolaire débute comme çà, nous risquons de ne pas boucler les programmes. Nous demandons au gouvernement de trouver une solution. De se mettre autour de la table pour qu’ils puissent se comprendre », a-t-il invité.
 Maké Fofana pour Laguinee.info

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