L’établissement de la carte d’identité nationale biométrique est devenu une véritable préoccupation tant pour les autorités que pour les citoyens à Boké. Depuis un certain temps, il y a une forte affluence devant le service de l’état civil dans cette ville minière. Nombreux sont ceux qui ont leurs dossiers bloqués à la mairie. C’est le cas de Alseny Mah Camara professeur d’histoire au Lycée Yomboya.
« À la commune, nous sommes partis là-bas plusieurs fois, mais moi, c’est une lenteur qui ne dit pas son nom. La manière dont ça travail là-bas, il sera très difficile de satisfaire les gens à temps. », déplore cet enseignant
Un autre enseignant qui a déposé son reçu depuis trois mois à la mairie se demande quand est-ce il verra son extrait en main. Vu la complicité de la procédure, il invite l’Etat à revoir cette mesure. « La procédure nous complique la tâche, Surtout la distance de Boké à Kamsar. Quand vous revenez et que vous envoyez les reçus à la mairie, c’est là-bas le vrai blocage. Je demande à l’État de changer la procédure, parce que nous rencontrons assez de difficultés », plaide Alseny Issiaga Keita, censeur du lycée Yomboya
Confronté à un manque d’équipement avec un personnel réduit, des tas de dossiers se trouvent aujourd’hui dans les locaux de la mairie avec une surcharge qui ne dit pas son nom indique Mohamed Alkhaly Touré, officier de l’état civil délégué à la commune urbaine de Boké.
« Nous sommes surchargés ici, gérer tout Boké ce n’est pas une chose facile. Parce que, Kamsar vient ici, Boffa vient ici, Gaoual vient ici, Koundara aussi vient ici. Je demande aux citoyens, notamment les fonctionnaires d’être patients, parce que ce n’est pas facile », explique-t-il.
A Boké, les autorités qui concourent à la délivrance des cartes d’identités biométriques, peinent à trouver une solution pour permettre aux citoyens d’accéder à temps à leurs documents.
De Boké, Mamadou Bah pour Laguinee.info