Interrogé sur cet état de fait, Kaba Konaté, représentant de la chambre préfectorale du commerce dit sa part de vérité. « Nous, nous sommes des bouchés. C’est notre vétérinaire qui a vu cette viande, la dame était en train de la vendre. Mais vu les morceaux de la viande, il ( vétérinaire a compris que ce n’est pas bouché qui a découpé cet animal. Il s’est approché de la femme pour la demandé. Il dit a la femme que ce que je vois avec toi là, ce n’est pas un bouché qui t’a donnée ça. Le vétérinaire m’a appelé pour venir vers lui. Entre-temps, les gens venaient et les regroupements ont commencé. Quand je suis venu, j’ai vérifié la viande mais comme c’est mon travail, je lui ai dit qu’il faut une enquête autour de cette situation. Maintenant, quand j’ai demandé la femme, elle m’a dit que de prendre l’appareil que quelqu’un m’appelle, je lui ai dit non madame mais finalement j’ai pris l’appareil, c’est là-bas où quelqu’un m’a dit que c’est lui qui a donné la viande à la femme pour vendre. Je lui ai dit au téléphone de retirer son mot là. On ne peut pas vendre la viande à la population de Faranah, je lui ai dit qu’on ne peut pas accepter ça. Et j’ai saisi la viande et regroupé tout pour l’envoyer à la boucherie. J’ai montré à notre doyen et j’ai appelé les administrateurs du marché central pour les prouver le rôle de la chambre du commerce. C’est de là-bas où la femme vendeuse de cette viande a prit la fuite. Nous sommes sur les enquêtes mais jusqu’à présent la femme reste introuvable et son numéro ne passe pas », a -t-il déclaré.
Informé sur cet état de fait, Sékou Kourouma, représentant du service de contrôle de qualité au niveau de la préfecture de Faranah se réjouit et fait une mise en garde. « Je suis content pour ça. Je parle au nom de Madame Catherine Mara cheffe section contrôle qualité Faranah. La viande a été saisie depuis hier matin. C’est quelqu’un qui a envoyé au marché ici mais qui n’est pas encore connu ( source ). Ils ont appelé pour voir la viande, c’est une viande pourrie qu’on ne peut plus consommer. Mais comme c’est saisit déjà, nous sommes en train de travailler avec l’équipe des bouchés et la direction du marché central pour qu’on puisse prendre des mesures afin de mettre fin à ce phénomène qui ne donne pas une bonne image à notre ville. Parce que si vous voyez aujourd’hui qu’on revend n’importe quelles viandes au marché, on ne peut pas dire que les bouchés sont responsables, ils (bouchés) envoient beaucoup de viandes mais quand tu parles, on vous dit que c’est pour les bouchés. Donc, nous lançons un appel solennel aux vétérinaires, ce sont nos amis de travail, il faut qu’ils aient un certificat d’abattage si tu veux tué un animal. C’est pour permettre d’identifier que les vétérinaires sont passés pour le contrôle voir réellement que cet animal est consommable pour les citoyens. Mais si aucun papier n’est fourni pour l’abattage de cet animal, nous le saisirons immédiatement », laissé entendre Sékou Kourouma.
« Je suis resté hier dans le bureau, j’ai vu des bouchés et service vétérinaire de Madame Binta NABE directrice préfectorale de l’élevage m’ont informé qu’une femme vendeuse de viande a été appréhendée entrain de vendre une viande pourrie selon leur source. Ils sont demandés la femme vendeuse, qui aussi a appelée un inconnu au téléphone qui a essayé de convaincre Binta NABE et son équipe. Ce dernier a confirmé que l’animal n’était pas dans les normes. Maintenant, ils sont prit la femme et sa viande ils l’ont envoyés à la boucherie. Soudain,la femme a échappée dans leurs mains. C’est maintenant qu’ils ont envoyé la viande au bureau du marché central. J’ai rassuré l’équipe qu’une enquête sera menée afin de situer la responsabilité. Mais malheureusement, la femme a été appréhendée sur une place qu’elle a profité de vendre la viande qui m’appartiennent pas, mais qui appartiennent à une autre vendeuse. C’est ce qui fut faire la femme a échappée dans leurs mains. La viande est restée ici jusqu’à maintenant parce que nous savons tous que cette viande n’est pas consommable. Et, ce matin nous avons informé nos amis afin de présenter aux médias en place », explique l’administrateur Mohamed KEIRA.