Le président de l’Union des Radiodiffusions et Télévisions Libre de Guinée (URTELGUI) était parmis les personnalités qui ont assisté au symposium organisé à la mémoire du feu Ahmed Kourouma, ancien chroniqueur de l’émission Les Grandes Gueules.

Dans son témoignage, Aboubacar Camara est revenu sur les relations qu’il a eu à entretenir avec Ahmed Kourouma lorsque ce dernier a exprimé son souhait d’avoir une carte professionnelle de la presse, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

« L’une des fois que j’ai pu échanger quelques mots avec lui, on était à trois : Moussa Moïse Sylla (ancien Directeur Général d’Espace TV, ndlr), le défunt et moi-même. Il était question qu’il parte pour sa carte de presse à la Haute Autorité de la Communication (HAC). Le Directeur d’alors lui a dit, attention, avec la nouvelle mesure, ta seule porte d’entrée pour aller vers la HAC, c’est en passant par les associations. Ton association, c’est l’URTELGUI et le président est devant toi. Il m’a dit mon beau, je sais maintenant que je vais avoir ma carte de presse.

Je rappelle ce fait parce que ce jour, j’ai tiré deux enseignements. Le premier, c’est que quand je voyais la différence d’âge entre Ahmed et son directeur, et la complicité qui était entre eux, ça m’a dit que c’était un homme qui était humble. Deuxième enseignement, la conversation qu’on a eu lui et moi, ça m’a laissé croire de bout en bout que c’était un homme qui avait un sens d’écoute élevé et qui aimait foncièrement son pays », a-t-il déclaré.

Pour le président de l’URTELGUI, le défunt Ahmed avait un amour indescriptible pour son pays qu’il voulait servir à travers les médias, tout en abandonnant la politique où il était proche de la gestion de la chose publique.

« L’une des particularités en plus du fait que c’était un homme brillant dans la presse, c’est que chez nous, le plus souvent, c’est les journalistes qui quittent la presse pour aller vers la politique, parce que la politique est à un pas de la gestion de la chose publique. Mais la particularité pour Ahmed Kourouma, lui il était politique. Il a quitté ce domaine à un pas de la gestion pour venir dans ce métier de précarité. Parce qu’il voulait donner le meilleur de lui-même. A travers sa plume, le micro, il voulait servir son pays. Ahmed Kourouma est un homme qui aimait sourire, qui aimait surtout partager la joie et qui aimait taquiner. C’est loin d’un jour de réjouissance, puisque la volonté de Dieu est cee qu’elle est, nous lui disons ce Dieu, le Grand architecte de l’humanité, qu’il accueille Ahmed Kourouma dans sa lumière céleste. La diversité est une richesse, Ahmed l’a prouvé », a laissé entendre Aboubacar Camara.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
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