Ces deux jours d’échange ont permis de faire la situation de l’institution sur divers volets afin de faire des projections indique le président du conseil d’administration du BGDA. « Nous avons abordé diverses questions qui se posent à la gestion du bureau guinéen des droits d’auteurs. Après une étude sur le plan administratif ( salaire du personnel, prise en charge social), nous avons compris que la situation est acceptable. S’agissant du volet organisationnel, nous avons fait quelques améliorations pour que le bureau mette cela en oeuvre pour permettre l’adéquation entre le texte existant et le cadre organique proposé. Parlant des questions de recettes et comparables, après vérification on s’est rendu compte qu’à ce niveau y a des insuffisances en termes des outils de gestion mais dans les deux mois à venir. Je pense que la Direction générale du BGDA sera en mesure de produire des documents conformes à la loi leur permettant de faire un travail aisé. Abordant les questions techniques liées au droit d’auteur, je pense qu’il faut fournir d’effort pour le bonheur des auteurs », explique Sekouba Diak Diakité.
Le Président du Conseil d’administration veut faire de la lutte contre la piraterie artistique son cheval de bataille. C’est pourquoi, il annonce des perspectives. « Les perspectives sont très interessantes. Avec l’appui du ministère de tutelle, nous sommes parvenus à un combat qui va lutter contre la piraterie. Il faut décourager les pirates parce que les importateurs des outils qui permettent la piraterie vont être désormais taxés à la rentrée. Un protocole a été signé dans ce cadre là entre la Direction Générale de la BGDA et celle de la Douane. Il y a aussi des taxes de reproduction par reprographie », annonce-t-il.
Mamadou Mouctar Sylla pour Laguinee.info