« Les questions des droits de l’homme, c’est pour tout le monde. Comme c’est de dire aujourd’hui nous avons appelé nos mamans, nos sœurs, nos frères pour que tout le monde comprenne un peu la portée de ce qu’on appelle les droits de l’homme. Parce que ce sont des droits qui sont inhérents à la personne humaine. C’est vrai que la République de Guinée a ratifié la quasi-totalité des conventions internationales en matière des droits de l’homme et des droits humains, nous travaillons beaucoup avec le gouvernement guinéen surtout celui de la transition pour la mise en oeuvre que la Guinée a prise au niveau international. La question des droits de l’homme c’est un mirage, à chaque fois que vous vous rapprochez il y a des nouveaux enjeux qui émergent. Il faut reconnaître que même le fait de ratifier ces conventions est déjà un grand progrès. Nous sommes en train aussi de travailler avec le gouvernement pour améliorer la question des droits de l’homme », a fait savoir Ibrahima Sacko, chargé des programmes et de protection au Haut commissariat des droits de l’homme en Guinée.
La commune de Matoto est celle choisie pour accueillir la première activité de ce 75ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme. Mamadouba Tos Camara, maire de cette localité se réjouit du choix porté à sa commune et prend des engagements. « En tant que première autorité de la collectivité, il est de mon devoir de faire en sorte que la population y adhère. Qui parle de dignité, parle de personnalité humaine, qui parle de liberté parle du respect des droits et des lois en République de Guinée, et le colonel Mamadi Doumbouya, président de la République en a fait aujourd’hui sa priorité depuis son arrivée. C’est un honneur pour moi en ce jour solennel que ma commune soit retenue », s’est-il réjoui.
Plus de 50 % de la population guinéenne n’a pas eu la chance d’aller à l’école. Ainsi, pour arriver à bout de ce combat, Elhadj Mamadouba Soumah, président du conseil de quartier de Gbessia estime qu’il faut communiquer en langues locales. « Ceux qui ont choisi la commune de Matoto ont entièrement raison. Parce que la commune de Matoto est dans tout ce qui est paix et réconciliation. Tout droit doit être respecté. Cette journée est fêtée aujourd’hui, les citoyens de matoto seront très reconnaissants envers les organisateurs de cette journée. Parce que le droit de l’homme mérite que l’on en parle à tout moment. Et surtout donner des informations en langues locales. Parce que ce n’est pas tout le monde qui comprend français », a-t-il suggéré.