Chaque année, l’humanité célèbre la journée internationale des droits de l’Homme. Pour cette année 2022, elle est placée sous le thème dignité, liberté et justice pour tous. Madame Irène Marie Hadji Malis, secrétaire générale du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme rassure l’engagement de son département à respecter les droits humains. « Je déclare ici haut et fort que le ministère de la justice et des droits de l’Homme jouera sa partition pour faire respecter dans notre pays les droits humains. Cela passe par la lutte contre la corruption qui affecte notamment le droit au développement. Sur ce, je souhaite la bienvenue à tous », ,a-t-elle déclaré.
Présent à la cérémonie, monsieur Vincent Martin, coordinateur résident du système des Nations unis en Guinée n’a pas manqué de demander au gouvernement guinéen de poursuivre et de renforcer ses efforts dans le respect des droits humains. « La Guinée doit poursuivre ses efforts pour la mise en œuvre de la politique nationale pour la promotion et la protection des droits de l’Homme. A ce stade, je salue tout ce qui est fait jusqu’à maintenant. Avec l’appui des partenaires, la Guinée peut continuer dans ce domaine. Ensemble, sous le leadership de l’ONU et toutes ces agences qui travaillent sur les aspects de droits économiques sociaux etc. pourront travailler ensemble pour améliorer le mécanisme en faveur de l’application formulée par les instances internationales des droits de l’homme. Je prends ceci dans le cas de la Guinée. Renforcer la participation et la protection de l’espace civique y compris la liberté de manifester », indique monsieur Vincent Martin.
Pour le chef du gouvernement de la transition, la Guinée est une militante des droits de l’Homme car, dit-il, elle a ratifié tous les accords dans ce sens. « La progression et la protection des droits de tous ceux qui vivent en Guinée est la centralité de la politique de Monsieur le président de la transition. Cette volonté se traduit d’ailleurs dans tous les documents stratégiques élaborés par le CNRD. Notre pays a signé la quasi-totalité d’instruments internationaux en matière de droits de l’homme. Mesdames et messieurs, parler de justice, de l’égalité de tous et de la solidarité humaine c’est évoquer avant tout la grande et lourde responsabilité de l’Etat », a fait savoir Dr Bernard Goumou.