Elles sont nombreuses ces femmes qui sont victimes des violences de tout genre. Pour Dansa Kourouma, ce concept vient le renforcer dans son combat. « Ce concept qu’on vient de populariser m’a toujours habité dans le combat que je mène contre la violence basée sur le genre. Parce que je me suis toujours dit quand la parité est réclamée par les femmes, elles ne seront jamais prises au sérieux. Mais quand la parité est réclamée par les hommes, il y a beaucoup de chance qu’elle soit prise au sérieux. Donc la masculinité positive est un artisan essentiel pour la lutte contre la discrimination à l’egard des femmes. J’invite toutes les autorités nationales à pérenniser ces journées là pour qu’au moins une fois par an, que l’on ne se retrouve pas seulement à Conakry que dans tous les chefs lieux des régions, dans toutes les préfectures, les acteurs se mettent ensemble pour discuter de la masculinité », a-t-il laissé entendre.

Le président du CNT estime  qu’il  faut aller au-delà des mots. C’est pourquoi soutient-il, «  je vous garantie que nous allons mettre dans la nouvelle constitution les principes et  règles  mais des règles intangibles. L’inéligibilité est perçue sous l’effet de réducteur comme le nombre et la durée de mandat, non ! Il y a des principes sociétaux qui doivent être frappés par l’inéligibilité. La question du genre, de l’égalité de chance entre homme et femme est une question intengible. C’est pourquoi tout le plaidoyer que nous avons reçu de la part des femmes, nous savons où mettre le niveau pour l’égalité de chance dans les textes que nous allons voter », rassure Dr Dansa Kourouma.