L’ancien ministre chargé de la sécurité présidentielle sous le CNDD a fait sa quatrième comparution ce mardi 29 novembre 2022 devant le Tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’appel en charge de juger le dossier du massacre du 28 septembre 2009.
A la barre, le Colonel Claude Pivi alias Coplan déclare qu’il pouvait prendre le pouvoir vers les derniers instants du pouvoir de Général Lansana Conté s’il avait réellement voulu, parce que révèle t-il, ce dernier s’était confié à lui avant sa mort, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.
« Si moi je voulais le pouvoir, j’aurais pris ce pouvoir-là avant le capitaine Dadis. Si moi je voulais le pouvoir, c’était le jour où je suis rentré chez le Général Conté paix à son âme, j’aurais pris le pouvoir parce que le vieux, ça c’est à mon âme et conscience, il m’avait dit : Mon fils, aidez-moi pour que je rentre dans mon village à Gbantama. Vous les militaires, ce que vous voulez faire, vous allez faire », a-t-il déclaré.
A en croire Claude Pivi, c’est lui qui a refusé la proposition qui lui aurait été faite par le président Lansana Conté. « C’est moi qui ai dit non papa, vous devez rester notre président parce que vous le méritez. Nous on n’est pas méchant jusqu’à ce niveau parce que c’est vous qui nous avez mis dans l’armée. Je suis un ami inséparable de votre fils, Ousmane Conté. J’ai dit moi mon devoir, ma mission après ce camp c’est de signer ce document pour les militaires. Si moi j’avais l’ambition, j’aurais pris le pouvoir avant même qu’on ne parle de capitaine Dadis ou du Général Sékouba Konaté », a-t-il fait savoir.
A suivre !
Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info