L’annonce de la CORED de suspendre ses activités au sein du quatuor constitue une préoccupation pour l’ANAD. Le président de cette alliance politique, dans un esprit de rassemblement, a dépêché une délégation  pour tenter de convaincre le président de l’UDG Mamadou Sylla pour qu’il reste dans le quatuor.

« Nous allons nous rendre tout à l’heure chez Mamadou Sylla pour qu’il ne quitte pas. Parce que c’est bien précis qu’il suspend pour le moment les activités de la CORED au sein du quatuor et je crois qu’il y a quelque chose à dire. On finira par s’entendre, parce que c’est le pays qui est en commun. Partout dans le monde, il y a des bisbilles, même au sein des Nations Unies.  Il ( Mamadou Sylla Ndlr) a ses raisons et peut-être le président Sidya aussi a ses raisons. Mais nous ne cherchons pas des raisons mais comment ramener Mamadou Sylla et surtout la CORED au sein du quatuor.  C’est ça l’objectif. On ne rentre pas dans les détails pour dire tel a raison et tel n’a pas raison. L’objectif c’est comment  faire en sorte que si on augmente pas au sein du quatuor mais on ne peut pas diminuer.  Aujourd’hui notre démarche c’est pour venir voir Elhadj pour lui dire que ça arrive dans la vie mais il faut accepter parce que nous avons la Guinée en commun », explique le vice-président de l’alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique.

Pour le bonheur du quatuor, Diabaty Doré estime que Sidya et Mamadou Sylla doivent s’entendre. « Nous disons a ces deux camps que ce soit Sidya Touré ou Mamadou Sylla qu’ils sont nos aînés aujourd’hui, nous sommes à côté d’eux pour apprendre.  Et, donc ils doivent accepter qu’on aille ensemble.  C’est le plus important et aujourd’hui, le monde entier apprécie le quatuor. Si on entend que y a des gens qui veulent quitter, je crois que ça n’honore pas. La population est fière du quatuor. Nous demandons à nos aînés de mettre la balle à terre  et croyez moi que nous allons réussir la médiation », promet le président du RPR.

Pour rappel, cette crise est née d’un tweet de Sidya Touré prèsident de l’UFR, dans lequel il affirme que le poste de coordinateur n’existe pas au sein du quatuor.