samedi, novembre 23, 2024
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Cette fois-ci, Antonio Souaré ne sera pas le dindon de la farce (Par Marouane)

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L’homme qui a redonné au football Guinéen ses lettres de noblesse ne sera pas celui par qui passera sa déconstruction.
Faire don de soi, consentir d’ultimes sacrifices, se priver du confort et du répit pour ne satisfaire que ses fous penchants et convictions invariables vis-à-vis du football, sa passion, son dada et sa vie, Antonio se serait fait hara-kiri en refusant de participer au championnat national ligue 1 GUICOPRES.
Lui qui a consacré sa vie entière au rayonnement du football national à travers son club d’élite le HOROYA AC dont il en est le propriétaire et qui dort et se réveille avec un rectangle vert à l’esprit ne saurait accepter d’être le dindon de la farce d’une corporation qui ne jure que sur l’intérêt et la trahison.
Ce choix de dernière minute et contre toute attente de la part du HOROYA AC en y participant au championnat national Ligue 1 GUICOPRES est celui de la maturité et du piège déjoué.
Il ne pouvait être que le gros perdant de la chaîne et subir toutes les conséquences d’une décision inappropriée et irréfléchie alors que les contestataires de la dissolution de l’équipe dirigeante de la Ligue 1 de football professionnel ont saisi la FIFA à travers le TAS.
Respectueux de la discipline, conscient de l’enjeu et fidèle à son amour éternel pour le football, Antonio Souaré a vu juste en optant pour la meilleure stratégie : être dans le jeu sans affecter le championnat mais parallèlement, suivre la procédure de contestation devant le TAS. Et il devrait en être autant pour les autres clubs engagés dans la compétition.
Jusqu’à preuve du contraire, c’est la locomotive qui tire les wagons et non le contraire. Comme pour dire, le chemin du HOROYA ne doit être tracé par personne, pour aucune raison qu’elle soit !

Que cela soit compris et accepté !
Bravo HOROYA pour cette brillante victoire qui confirme la place de leader et félicitations Antonio !

Par Habib Marouane Camara, Journaliste-chroniqueur.

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